Guilde des Phénix Noirs
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Antre des Phénix Noirs, fervents défenseurs de la liberté sur Alidhan.
 
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 La génèse de Shara

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MessageSujet: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeMar 19 Juin - 14:30

(hrp : l'histoire débute avant la naissance de Shara)

PROLOGUE:

"Sous la lune écarlate,
Fruit d'un amour interdit,
Tu donneras au monde,
En offrant ta vie,
La lumière de l'espoir,
Et les ténèbres noirs.
De ces naissances,
Dépendra le destin..."


Les paroles de la sybille résonnaient dans la vaste salle du trône, dans un silence pesant.
La matriarche des elfes Zelleweger poussa un cri de desespoir, et se laissa tomber sur le sol. Voila un bien triste destin pour sa petite fille encore nourrie en son sein.
Dans la salle, les jongleurs, les musiciens, les invités tous se turent, pour ne pas troubler ce moment de tristesse..Comment réagir face à la déchéance d'une mère...
Arkos, le patriarche des elfes de la lune d'argent, brisa le silence, et aida son épouse éppleurée à se relever.


"Kaelis!! Es tu sûre de tes predélictions?..Ma fille..

Les larmes et les cris de Zelleweger reprirent de plus belle, elle se précipita rapidement vers le berceau ou dormait paisiblement son bébé...Illya...
Le roi s'approcha de son épouse, serrant les êtres les plus chers contre lui...Il garda le contrôle de ses larmes, ce n'était pas le moment...Non!! il n'allait pas laisser sa Illya mourrir...Il fera tout pour ça...
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeJeu 21 Juin - 18:43

CHAPITRE 1 : DE LA FELICITE....

Année 450 du calendrier primitive

20 années étaient passées depuis la sombre prophétie de Kaelis, la sibylle du clan de la lune d’argent.
Illya, la princesse avait grandie, et les fées s’étaient montrées généreuses avec elle : beauté, grâce, intelligence. Elle était l’incarnation de la pureté et de la douceur sur cette pauvre terre.
Mais son plus grand don était sa voix, elle aimait chanter, et grand bien cela faisait au moral.
Même le plus cruel des hommes ne pouvait rester insensible face au chant de la belle enfant.

Dans la petite communauté, toutes les personnes étaient affairées dans leurs propres tâches. Aucun n’était mit à part.
Certains œuvrés dans le domaine militaire, d’autres s’occupés de nourrir la terre et de recueillir ses fruits, et d’autres encore nourrissaient le peuple de leurs arts et de leurs histoires
La lune d’argent aurait pu être un modèle de communauté parfaite.

Mais une ombre plainait toujours au dessus de la princesse, et la matriarche des elfes, ne pouvait oublier la malédiction qui pesait au dessus de son enfant, tel une épée de damocles. La mort au prix de la vie. L’amour au prix des ténèbres.
Et la beauté de Illya ne passait pas inaperçue, combien d’hommes rêvaient que leurs fils soit l’heureux élu, combien de jeunes garçons rêvaient de conquérir le cœur de la belle héritière.

Le roi Arkos avait trouvé une idée ingénieuse pour décourager les prétendants et empêcher aussi la prophétie.
Chaque prétendant devait réussir une série d’épreuves. Des épreuves difficiles voir impossible à réaliser.
Dompter une licorne noire, fabriquer un collier de perles d’eaux sans aucun artifice. Une des nombreuses épreuves pensées avec justesse par le couple royal…Mais cela coûtait cher pour Illya qui ne pouvait connaître la douceur et la tendresse de l’amour.
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeMar 31 Juil - 23:44

CHAPITRE 2 : UNE ABSENCE INEXPLIQUEE...

Illya ne comprenait pas pourquoi ses parents avaient mit ces épreuves, de plus, elle se sentait terriblement seule. De sa chambre, elle pouvait observer son peuple tel un oiseau qu'on ne remarque que s'il chantait ou se manifestait par des cris aigus. Ainsi, elle pouvait voir des enfants s'amuser, des hommes et des femmes faisant tout pour survivre dans ce monde mais son attention était le plus souvent attirée par ces couples ou la formation de couples et lorsque cela arrivait, elle versa une larme dans le désespoir de ne jamais vivre cela.

Mais pour occuper sa solitude, Illya avait acquis une grande curiosité et elle avait l'habitude d'écouter par ci et par là les commérages qui se racontaient. En effet, il lui arrivait de se cacher dans un petit coin pour voir ce qui se passait et ainsi écouter attentivement tout ce qui se passait à l'intérieur et en dehors du château. Ainsi, elle retournait dans sa chambre et retranscrivait toute ces histoires sur une forme de grimoire remplie de page blanche et elle fit travailler son imagination pour écrire une histoire à sa manière.
Ces histoires ne montraient que de la joie et du bonheur tout ce qu'Illya ne connaissait pas, elle se sentait prisonnière dans cette demeure et aurait souhaite pouvoir voyager et rencontrer plein de gens mais surtout connaitre l'amour.
Il lui arrivait le soir de pleurer dans sa chambre quand tout le monde était endormi, tellement sa solitude la pesait mais elle prenait son grimoire où elle lut ses histoire et ses larmes s'effacèrent pour laisser place à un sourire.
Illya ne se plaignit jamais auprès des siens bien que parfois elle souhaitait éperdument leur crier dessus pour connaitre les raisons de sa tristesse mais elle ne savait pas que son souhait le plus cher se réaliserait un jour.

Un soir, Illya se trouvait dans la bibliothèque sans que personne ne le sache et elle put entendre une dispute : elle reconnut la voix de son père et de celle de sa mère. Intriguée, elle alla jusqu'à eux et se cacha pour comprendre les raisons de cette dispute. Elle savait que le roi Arkos et sa femme devait se rendre dans une autre contrée pour préparer une alliance avec le roi Mondor mais ce jour là, la joie de cette alliance ne se faisait pas bien voir.
En effet, le roi Arkos était furax et ne voulait en aucun faire cette alliance mais pourtant le roi Mondor était très puissant et il ne fallait pas l'avoir comme ennemi.
Illya écouta plus attentivement et entendit parler du fils du roi Mondor et d'elle même, apparemment le roi était furieux car l'alliance ne pouvait se faire que s'il acceptait que le fils du roi Mondor puisse épouser sa fille mais le roi Arkos ne pensait qu'à la prophétie. Il préférait avoir à affronter le roi Mondor que de laisser Illya épouser son fils, il jura à sa femme qu'il ne permettrait aucun homme d'épouser sa fille quelle qu'en soit la raison.
Illya fut abasourdie par les paroles de son père et des larmes coulèrent de tristesse mais aussi de colère car elle savait enfin pourquoi elle ne pouvait pas gouter aux joies de l'amour. Elle partit dans sa chambre en pleurant toutes les larmes de son corps, allongée sur son lit elle étouffa ses pleurs dans les coussins.

Quand Illya se réveilla, il faisait déjà jour et une gouvernante frappa à la porte, elle ordonna d'entrer et celle-ci pénétra dans la chambre pour lui annoncer le départ de ses parents. Elle les rejoignit quelques minutes plus tard en les prenant dans ses bras avec un sourire radieux, ses parents ne se doutaient pas que leur fille savait qu'ils l'empêchaient de connaitre l'amour et ils partirent en toute conscience. Le voyage devait durait au maximum sept jours et durant ce temps, Illya continuait sa petite vie et les gouvernantes devaient veiller à ce qu'aucun homme ne se s'approche d'elle.
La veille du retour du roi et de la reine, le château était calme et Illya finissait de lire les histoires qu'elle s'était inventée pour ensuite se coucher. Le ciel était découvert et on pouvait voir les milliers d'étoiles qui le bombardait, les gardes commençaient à fatiguer lorsqu'ils virent un cheval blanc et une personne vêtue d'une cape rodée dans les parages. Mais leur inquiétude se dissipa lorsqu'il partit dans la direction opposée du château.

Le matin tout le monde retournait à sa tache habituelle et le retour du roi et de la reine se fit sentir dans la communauté par les empressements des uns et les grommellements des autres. Les rayons du soleil éclairés chaque partie de la communauté, le chant des oiseaux apaisé le stress de certains et les autres ne se calmaient qu'en accomplissant leur devoir.
Mais une seule ombre planée dans ce beau tableau, personne ne trouvait la princesse Illya : la communauté étant grande chacun se mit à la chercher désespérément en espérant la retrouver avant le retour de ses parents mais voila qu'un gardien annonçait leur venue. La panique les envahir, ils se regardèrent mutuellement en pensant que le voisin trouverait une solution au problème et une des gouvernantes proposa de dire au roi et à la reine que leur fille était partie se promener.
Cette solution fut approuvée par tous et ils l'exécutèrent mais voila le temps de la promenade commença à trop durer et le roi Arkos voulut savoir ce qui se passait et la vérité fut révélée : personne ne savait où se trouvait la princesse. Ce fut à ce moment que les gardes leur révéla la présence de ce cheval blanc et de son propriétaire dans la nuit. Le roi et la reine commencèrent à paniquer et se demandèrent si un homme n'avait pas enlevée leur fille mais leur inquiétude pesa le plus sur la malédiction.
Le roi ordonna à ses hommes de partir à la recherche de ce cheval et de son propriétaire mais il leur fit comprendre que le premier qui retrouvait sa fille pourrait peut être avoir sa main. Le roi Arkos savait qu'Illya était désirée par chaque homme et il pensait qu'en faisant une telle promesse, il serait que sa fille serait de retour avant même que son peuple ne s'en rende compte.

Quelques mois plus tard, les hommes du roi Arkos revinrent dans la communauté pour repartir quelques heures plus tard mais ce phénomène avait attisé la curiosité du peuple. Jusqu'au jour où un chevalier dévoila tout en étant en bonne compagnie d'une paysanne mais aussi du fait qu'il avait trop bu, les commérages firent le tour de la ville.
Une paysanne nommée Sora entendit ses rumeurs et courut chez elle, elle croisa Dalia sur son chemin.
Dalia tu es au courant la princesse Illya a disparu... à ce qu'il parait il y avait un rodeur près du château ! Un homme devait tellement avoir envie de l'avoir qu'il l'a enlevée ne supportant aucunement les épreuves fixées par le roi Arkos !
Sora que racontes-tu ! Peut être que tout simplement la princesse connaissait ce rodeur et qu'elle l'aimait... par amour, elle a du le suivre tout simplement !
Que tu es bête... c'est impossible car le roi Arkos empêchait tout homme de s'approcher de la princesse !
C'est vrai ! C'est bien triste... mais pourquoi un tel châtiment ?
Ca personne ne le sait, elle doit se sentir libre maintenant que ce rodeur l'a enlevée ! Viens on va faire courir l'histoire !
Oui surement... je te suis !
Elles partirent en rigolant de cette folle histoire, ce n'était pas souvent que le peuple pouvait s'amuser du roi et de la reine et chaque privilège était une bénédiction pour eux.

Pendant ce temps, la reine pleurait de ne pas savoir où se trouvait son enfant ni de son sort. Quant au roi Arkos lui paniquait essentiellement pour la malédiction qui planait sur celle-ci et maudissait ce rodeur.
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:46

CHAPITRE 3 : LE CHEVAL BLANC ET LES GZEROUM

Cela faisait un an qu’Illya avait disparu mais le roi Arkos n’abandonna pas les recherches, plus le temps durait et plus le roi Arkos était déterminé à retrouver sa fille.
Cependant cette disparition avait changé certaines attitudes car le roi Arkos qui était respecté et craint par les autres, était devenu plus impressionnant et personne ne voulait avoir affaire à lui pas même sa femme. Quant à elle, elle était toujours souriante et aimable avec autrui. Maintenant, elle était devenue amer et son sourire laissait place à un visage fatigué et rongé par les larmes qu’elles versaient à sa fille.
A part les parents d’Illya, personne ne pensait la revoir un jour : ils continuaient les recherches car il ne pouvait pas s’opposer aux ordres du roi et ils les faisaient comme une routine habituelle.
Le peuple ne pouvait s’empêcher de s’amuser du comportement des chevaliers du roi mais certains admiraient cette détermination tandis que d’autres ne faisaient que la critiquer.

Un jour pourtant, Sora et Dalia se promenait comme chaque matin mais bizarrement Dalia décida de changer leur itinéraire.

Qu’est-ce que tu m’agaces ! Tu aurais pu me le dire que tu voulais passer dans la forêt de Wollish. D’ailleurs, tu sais les rumeurs qui courent dans cet endroit ! On ne devrait pas y aller, prenons un autre chemin…
Ah Sora ! Ca m’étonne de toi, toi qui aime jouer avec les garçons et leur lancer des défis tu ne vas pas me dire que cette forêt t’effraye tant que cela… De plus, ce ne sont que des rumeurs !
Arrête de plaisanter à ce sujet ! Le roi lui même ne veut pas que ses hommes ni les villageois ne s’aventurent par là !
Mais j’aimerais savoir ce que cache cette forêt… c’est ennuyeux de tout le temps passer par les mêmes chemins, allez ! On passe par là cette fois et si tu n’es toujours pas rassurée après notre passage, on n’y remettras jamais les pieds promis !
Sora acquiesça les dires de son amie mais n’était pas rassurée pour autant. Elles commencèrent à pénétrer dans cette forêt sombre. Les arbres n’étaient pas rassurant vu la forme qu’ils avaient. En effet, on avait la sensation de voir des visages sur leur tronc et leurs branches donnaient l’impression qu’ils avaient des bras et des doigts.
Plus elles avançaient et plus Sora croyait que les arbres observaient chaque pas qu’elles faisaient mais aussi que leurs branches suivaient leurs mouvements. Son cœur battait la chamade tellement la crainte l’envahissait, elle courut vers son amie et prit son bras pour être sure de ne pas la perdre.
Alors Sora tu as peur ! Moi qui pensait que rien ne t’effrayait, je suis un peu surprise !
Dalia sourit de bon cœur mais elle stoppa net quand elles entendirent un bruit étrange, chacune se regardèrent pour se rassurer mais en vain. Le bruit se rapprocha et elles se mirent à crier de frayeur et à courir.
Elles stoppèrent leur course près d’un lac où elles reprirent leur souffle, Sora vit le lac et écarquilla les yeux.
C’est pas vrai ! Dalia nous sommes aller trop loin !
Mais qu’est-ce que tu racontes ? On est sortie de la forêt c’est tout ce qui compte…Sora attrapa son amie violemment.
Mais tu te rends pas compte ou quoi ! Nous sommes au lac de Méric… celui-ci est en dehors de notre royaume, il appartient au royaume des Gzeroum !
Regarde Sora !
Dalia n’avait pas du tout fait attention aux paroles de son amie, elle avait focalisé son regard dans un endroit bien précis. Sora regarda dans la direction que Dalia lui indiquait.
Oh mon dieu ! Mais c’est un cheval blanc… c’est peut être celui qui a enlevé la princesse ! Mais qu’est-ce que tu fais Dalia, reviens ici… son propriétaire se trouve peut être dans les parages !
Dalia continua sa route vers le cheval blanc et l’attrapa, elle le caressa et regarda son amie en souriant, celle-ci ne put s’empêcher de soupirer et avancer vers son amie en lui lançant un regard noir.
Très bien ! On s’en va, je n’aime pas cet endroit… tu vas pas l’emmener avec nous quand même ! Dalia… j’y crois pas ! Qu’est-ce qu’elle peut être pénible parfois !

Elles retrouvèrent enfin leur chemin habituel, Dalia tenait fermement les rennes du cheval.
On va au château rapporter le cheval !
Dalia ne rêve pas, jamais on ne franchira les portes du château même avec ce cheval… non n’y pense même pas… Dalia ils ne donneront jamais de récompenses même si ce cheval est celui qui a enlevé la princesse… Dalia !
Sora suivit son amie qui avait pris le chemin du château, elles arrivèrent aux portes où deux gardiens détaillaient chaque personne qui voulait entrer dans la forteresse.
Sora ne pensait pas qu’elles pourraient entrer et surtout avec la question du gardien qu’il venait de leur poser quand elles arrivèrent à leur niveau.
Qui êtes-vous ? Pourquoi vous venez ici ?
Moi c’est Dalia Grell et elle c’est Sora Sager et on veut voir le roi car… on pense que ce cheval est celui qui a enlevé la princesse Illya.
Les gardiens se regardèrent et se mirent à rire.
Tu plaisantes ma petite, tu prétends avoir trouver le cheval alors que les hommes du roi le recherchent depuis plusieurs mois et qu’ils ont l’étoffe pour cela !
Qu’est-ce que ça me coute d’aller voir le roi avec ce cheval !
Sora frotta nerveusement son front en pensant à l’éventuelle punition que le roi leur réserverait en croyant qu’elles se moquaient de lui et sa crainte grandit lorsque les gardiens acceptèrent de les laisser entrer mais surtout quand elles se retrouvèrent aux portes du château et que chaque chevalier les observait. Sora vit les portes s’ouvrirent où un groupe d’hommes en sortit accompagné d’un homme avec une posture majestueuse, elle comprit que c’était le roi quand elle vit les chevaliers s’accroupirent à son arrivée vers elles.
Il les regarda et fit un signe à l’un des hommes du groupe qui repartit dans le château.
Vous prétendez avoir trouver le cheval qui aurait pu être celui du soir de l’enlèvement de ma fille ! J’espère que vous ne me faites pas perdre de temps pour rien !
L’homme qui était retourné au château revint avec deux autres hommes, le roi les regarda.
Ces filles pensent que ce cheval est le même que celui que vous auriez entre aperçu le soir de la disparition de ma fille alors dites moi si elles ont tort ou raison !
Les deux hommes se regardèrent puis approchèrent le cheval.
Majesté, il faisait nuit et il était loin… c’est difficile de savoir…
C’est lui Majesté, je me rappelle : il avait cet objet le soir de la disparition de la princesse.
Son compagnon regarda l’objet en question tout comme le groupe d’homme et le roi.
Oui Majesté je m’en souviens aussi… il m’avait marqué car c’est très rare de voir un tel objet !
Le roi Arkos sourit et regarda les filles.
Raccompagnés ces demoiselles à leur demeure et donner leur ce qu’elles souhaitent !
Sora fut surprise par les paroles du roi tandis que Dalia était toute heureuse de sa bonne action, un groupe d’hommes raccompagnèrent les filles et le roi retourna au château.

Le roi Arkos se retrouva devant la porte et l’ouvrit, sa femme était assise dans une salle somptueuse où elle buvait du thé.
En voilà des manières mon cher époux ! On ne rentre pas dans une pièce sans frapper, j’aurais pu être avec des invités !
On a retrouvé le cheval et il appartient au roi Mondor ! J’en étais sur que c’était lui et maintenant que j’ai la preuve… il va me le payer !
La reine ne pouvait croire ce qu’elle venait d’entendre mais elle n’eut pas le temps de réagir que le roi repartit. Quand elle voulut le rattraper pour calmer son ardeur et qu’il réfléchisse à ce qu’il allait faire celui-ci se trouvait déjà dehors en train de monter sa monture. Elle l’appela mais celui-ci resta sourd à ses appels et partit vers le royaume du roi Mondor.
Arrivée là-bas, il fut accueilli chaleureusement et on l’emmena vers le roi qui ne pensait jamais le revoir depuis sa dernière visite ici.
Le roi Mondor alla à la rencontre du roi Arkos et lui serra la main avec le sourire.
Je ne pensais pas vous revoir parmi nous roi Arkos mais que me vaut cette visite !
Le roi Arkos voulut le frapper pour cette jolie comédie et il alla annoncer ses raisons de sa visite quand quelqu’un entra dans la pièce.
Vous tombez bien ! Venez par ici, nous avons la visite du roi Arkos… Roi Arkos, vous vous souvenez de mon fils et je vous présente sa fiancée Anna.
Le roi Arkos resta sans voix et sourit à cette nouvelle puis il vit que le roi Mondor attendait la réponse de l’objet de sa visite.
Je suis venu pour m’excuser de la manière dont j’ai agi durant ma dernière visite…
Vous n’avez pas à vous excuser, vous aviez amplement raison : nos enfants ne sont pas des moyens pour une future alliance et heureusement que vous avez agi ainsi sinon mon fils m’en aurez voulu toute ma vie de l’avoir fait épouser une autre femme que la princesse Anna mais ne restons pas là ! Venez ! Nous avons préparé un bon repas en l’honneur de leurs fiançailles.
Bien aimable à vous mais je dois retourner auprès de mon épouse qui m'attend!
Le roi Arkos repartit en direction de son royaume, sa femme l’attendit. Il la regarda un instant puis baissa son regard et partit dans sa chambre, la reine le suivit et referma la porte derrière elle. Le roi était assis sur son chevet et se mit à pleurer, c’était la première fois qu’il versa des larmes depuis la disparition de la princesse Illya, sa femme le rejoignit et le prit dans ses bras pour le consoler.
Je pensais que c’était le roi Mondor qui avait manigancé tout cela pour que son fils puisse épouser Illya… mais il est fiancé à une autre femme… si ce n’était pas lui, qui cela pouvait être et où est notre fille ? La reverrons-nous un jour ? Avons-nous été punis pour le sort qu’on avait réservé à notre fille ?
La reine entendit ces paroles et versa des larmes à la conclusion de son mari.

Pendant ce temps, Sora se retrouva chez Dalia et rigolèrent des exploits de leur journée. Elles regardèrent les quelques pièces d’or qu’elles avaient pu obtenir en ramenant ce cheval puis Dalia regarda par la fenêtre.
Sora ! Pourquoi as-tu si peur de la forêt de Wollish et du lac de Méric ?
Dalia… pourquoi tu ne fais jamais attention aux rumeurs qui circulent ? Très bien ! A ce qu’il paraît la forêt de Wollish est le lieu où il y a eu plusieurs disparitions : des chevaliers, des paysans, des hommes, des femmes et des enfants et encore… Mais le plus étrange c’est qu’à chaque disparition, il paraît que des murmures se font entendre.
Certains disent que c’est les arbres qui les ont enlevés, d’autres pensent que c’est l’esprit du lac de Méric qui en est la cause mais la majorité pensent que c’est les Gzeroum les auteurs de ces disparitions.

Pourquoi le roi Arkos ne veut en aucun qu’on rentre dans cette forêt ? Et qui sont les Gzeroum ?
Les Gzeroum sont une famille très puissante … aussi puissante que le roi Arkos et le roi Mondor mais elle est puissante car elle utilise la magie noire et même les monstres des ténèbres pour imposer sa puissance. Le seul qui résiste c’est le roi Arkos avec le soutien des autres rois… à ce qu’il paraît il y a quelques années ils ont tout fait pour que notre royaume et le leur soient alliés mais voilà les plans ont échoué et depuis nos deux royaumes sont en guerre. Ils ont réussi à reprendre le lac de Méric mais celui-ci rejoint la forêt de Wollish donc on pense qu’ils ont jeté un sort pour que tous ceux qui y pénètrent n’en ressortent jamais…
Arrête tes bêtises Sora ! Nous, nous sommes sorties…
C’est un coup de chance Dalia ! Promets-moi que tu n’y retourneras jamais ! Les Gzeroum sont très puissant et il ne faut pas tenter de les affronter… surtout pas la reine !
Dalia regarda son amie et vit la frayeur s’échappait de son regard dès qu’elle prononçait le nom des Gzeroum
T’en fais pas Sora ! Je ne pénétrais jamais dans leur royaume…
Sora prit son amie dans ses bras tellement elle était heureuse de voir la bonne attitude de celle-ci, puis elles se remirent à se chamailler.

Tous retournèrent à leur occupation sans se douter qu’une ombre planée sur le royaume, en se situant au lac de Méric nous pouvions entendre un rire démoniaque émanait dans les horizons.
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeLun 20 Aoû - 1:53

CHAPITRE 4 : UN PASSE QUI DURE…

Les hostilités entre les Grezoum et le roi Arkos ne débute pas seulement à cause de la puissance des deux royaumes. En effet, cette hostilité est née il y a des siècles de cela mais avant de connaître leur ennemi commun : les différents royaumes ont du vivre avec un passé redoutable qui fut oublié à cette époque.
Le début des hostilités se fit il y a environ vingt siècles mais personne ne put déterminé le jour exact de ce commencement. Ainsi, la guerre existait depuis la délivrance d’un être des ténèbres nommé Greshym qui voulaient semer le chaos par son passage mais quand fut-il délivré et par qui, personne ne put le dire. De plus, cet être sous estimait ses adversaires qui les classait en dessous de tout et incapable de lui résister mais tous les êtres humains voulaient le vaincre pour que la paix revienne.
Depuis le massacre de deux villages par l’armée de Greshym, un mage Er’ril s’était mis à faire des recherches en espérant trouver un moyen de vaincre cet être. Il était dans la résidence où tous les mages puissants avaient commencé à utiliser leur pouvoir et sagesse pour faire ses recherches mais ne trouva que de vieux livres, de vieilles potions et parfois des toiles d’araignées. Il s’assit sur une chaise en ayant perdu tout espoir puis il se leva et jeta tout ce qui était à la portée de sa main sur le sol. A ce moment, une fiole se cassa et un liquide se mit à couler pour se transformer en brume : ne sachant ce qu’il venait de briser, il se mit sur ses gardes. Soudain la brume enveloppait le vieux mage pour se diriger vers le mur, le mage ne comprit pas tout de suite mais il eut l’impression que la brume voulait lui montrer un chemin alors pour confirmer son hypothèse il fit quelques pas vers la brume. La brume pénétra dans le mur après l’action du mage, celui resta planter devant le mur et tapa furieusement sur celui-ci qui lui barrait la route. D’un coup il sentit sa main partir dans le vide et vu la force de sa frappe, son corps fut emporter à l’intérieur de la pièce secrète au point de tomber à même le sol.
Mais il fit en sorte de ne pas tomber sur le ventre en essayant de reprendre l’équilibre et scruta la pièce sombre qui ressemblait à un couloir. Il prit une bougie et pénétra à l’intérieur : il se trouva dans un couloir rempli de toile d’araignée pour se terminer vers une porte et au centre on pouvait voir le visage d’un enfant en or massif.

Il tendit sa main vers la porte quand les yeux de l’enfant s’ouvrir, il recula par la surprise et resta paralysé.
Qui ose interrompre mon sommeil ? Je suis le gardien de ces lieux : Xiap ! Je n’apprécie guère qu’on me réveille et ma colère peut être terrible !
Xiap ? Je me nomme Er’ril et je ne voulais pas vous réveiller, je cherche juste un moyen de vaincre un être abominable…
Er’ril je te connais ! Un être abominable ? Dis-moi quelle est cette personne !
Vous me connaissez !... C’est un être qui était enfermé à tout jamais mais quelqu’un a réussi à le délivrer et il sème le chaos : il se nomme Greshym…
Greshym ! Je vois ! Mais tu ne trouveras rien qui t’aideras ici à part le vieux grimoire. Je t’autorise à le lire mais en aucun je ne tolérerais que tu le sortes de cette pièce.
Er’ril acquiesça les dires et la porte s’ouvrit toute seule, il pénétra dans la pièce qui s’illumina pour montrer une salle spacieuse et remplit de grande fiole et de plusieurs grimoires. Le vieux mage fut très surpris par ce spectacle mais aussi par le fait que la pièce n’était pas recouverte de poussière ni de toile d’araignée. Il s’avança quand un grimoire vola jusqu’à lui pour s’ouvrir sur une page précise. Il la lut attentivement puis ses yeux s’écarquilla quand il vit une page blanche là où la solution devait se trouver, il courut auprès de Xiap mais il ne put pénétrer de nouveau dans cette pièce car la porte se referma derrière lui.
Comment cette pièce peut-elle exister sans que personne ne le sache ? Comment pouvez-vous me connaître ? Je n’ai jamais entendu parler de Xiap ! Et vous disiez que ce grimoire m’aiderait mais la solution n’a pas été inscrite sur la page concernée…
Arrête avec tes questions ! Tu es encore jeune c’est pourquoi tu ne sais pas tout.. L’existence de cette pièce et de moi même importe peu… et de toute façon tu ne me croirais pas si je te le disais ! Je connais chaque existence sur ces terres et ce qui s’y passe. D’ailleurs je suis pêné que tu me trouves seulement maintenant, tu es pourtant assez puissant mais c’est pas le temps des reproches ! Je t’avais dit que tu ne trouverais rien ici mais une personne peut t’aider et je suis sur que tu sais de qui je parle !
Er’ril regarda perplexe Xiap ne comprenant pas ces dernières paroles puis se souvint de sa lecture et de celle qui avait emprisonné Greshym il y a des siècles : Aliséa
Vous vous moquez de moi là ! Aliséa était puissante mais pas au point de vivre des décennies…
Ha ha ha ! Mon pauvre Er’ril tu as peut être vu des choses inexplicables dans ta vie mais sache que tout est possible. Va à la forêt Waul et appelle la !
Sur ces dernières paroles l’enfant referma les yeux et le silence régna puis d’un coup les murs se rapprochaient, le vieux mage repartit vers la sortie en espérant ne pas se faire écrabouiller. Quand il sortit du couloir, le mur se referma brutalement derrière lui : il voulut comprendre ce qui s’était passé et retapa sur le mur comme la première fois mais rien ne se passa. Il réfléchit aux paroles de Xiap, fit ses bagages et partit vers la forêt de Waul.

Une fois la forêt atteint, il appela Aliséa et d’un coup le ciel s’assombrit et le vent se leva au point que Er’ril cacha ses yeux pour ne pas avoir de la poussière. Quand le silence régna, il baissa ses mains qui protégeait ses yeux et vit une ravissante jeune femme en face de lui, elle portait une robe bleu et un collier de perle noire. Elle flottait sur le sol et on pouvait voir à travers son corps, elle souriait face à l’expression de surprise du mage.
Er’ril ne soit pas étonné ! Tu as vu tellement de choses que plus rien ne devrait t’étonner.
Vvvous… Vous me connaissez ! Mais personne n’a jamais parlé de votre existence dans ces lieux pourtant beaucoup ont prononcé votre nom ici… vu que c’est là que vous êtes morte !
Je te connais et j’attendais ta visite avec impatience ! C’est vrai mais je ne peux être vue que si je le souhaite et vu la tournure des événements… Oui Je veille à la sérénité de ces terres et lorsque j’ai senti le pouvoir de Greshym renaitre et s’amplifier de jour en jour : j’ai fait en sorte de pousser quelqu’un à me retrouver pour le vaincre. Ta bonté et ta volonté de sérénité se manifeste dans chaque contrée et seul toi a perçu mon message !
Votre message ?
Oui les rêves qui te réveillent en sursaut ou les impressions d’absence… c’est moi la cause ! Depuis son retour chez les humains, je devais trouver quelqu’un qui chercherait les personnes qui le vaincront ! Il faut que tu puisse lui retirer son pouvoir mais je ne sais où il l’a enfermé cette fois-ci : tu devras le trouver par tes propres moyens !
Quoi ? Mais je pensais que vous le feriez ! Et d’ailleurs comment pourrais-je trouver ces personnes ?
Je ne peux rien faire je ne suis qu’un esprit par rapport à Greshym mais à ma mort des personnes sont nées et à ce moment ils ont acquis une partie de mes pouvoirs malheureusement ce pouvoir peut servir le bien comme le mal et il s’amplifie à chaque génération. Pour les trouver prend ceci, elle scintillera en la présence de l’une de ces personnes et elle deviendra bleue quand tu te trouveras à coté de l’une d’elles. Je ne peux pas rester plus longtemps ! Je sais que tu feras le nécessaire pour accomplir cette mission : je te souhaite bon courage et beaucoup d’énergie pour les affronter.
Puis un coup de tonnerre se fit entendre, le vieux mage se retourna pour comprendre ce qui se passait mais il n’y avait rien à l’horizon et quand il se retourna vers Aliséa, elle avait disparu. Il regarda l’objet qu’elle lui avait donné : c’était une perle noire comme celle qu’elle portait.

Quelques mois plus tard, Er’ril se baladait dans les plaines à la recherche de vaillants guerriers : il alla dans toutes les contrées à la recherche des élus que ce soit les humains, les elfes, les hommes, les femmes, les voleurs, les paysans, les nobles… peu lui importait. Bien au contraire, il pensait que chaque catégorie devait s’allier pour vaincre le terrible Greshym et son armée de ténèbres. Il regarda un anneau à son annulaire, pour plus de sureté, il mit la perle dans cet anneau en la transformant en petit morceaux qui donnait l’impression à des cristaux noirs mais il ne pensait pas qu’en faisant cela, qu’il était condamné à porter cette anneau à jamais.
Un jour il se trouva dans une contrée où un bon roi régnait mais il avait un fils qui se moquait de tout et ne se préoccupait pas de son royaume. Il s’occupait de sa petite personne et malgré le soutien et l’aide de ses amis dans des difficultés jamais il ne montra de la reconnaissance. Er’ril ne comprenait pas pourquoi son anneau avait scintiller à la présence de ce garçon ni même virait au bleu quand il s’était trouvé à ses cotés un court instant mais son devoir était de le convaincre à suivre sa destinée.
Il arriva aux portes de la forteresse et les gardes le conduisirent auprès du roi qui voulait savoir son insistance à rencontrer son fils. Il commença à lui conter l’histoire qu’il avait pu lire dans un vieux grimoire et celle de l’esprit, le roi resta perplexe mais connaissait ce vieux mage et avait une grande confiance en lui quand une porte s’ouvrit brusquement.
Alors père vous m’avez réclamé au point de donner l’ordre à vos hommes de me conduire jusqu’ici !
Er’ril reconnut le jeune homme qui remarqua sa présence mais ne s’excusa point de son attitude, le roi poussa un soupir.
Méric nous avons un invité tu pourrais au moins agir comme il se doit…
Et puis quoi encore ! J’avais l’intention de m’amuser et voilà que plusieurs soldats me barrent la route pour me ramener ici en me faisant comprendre que vous souhaitiez me voir. Allez ne me faites pas la morale sur mon attitude !
Er’ril je vous prie d’excuser l’attitude de mon fils, je crois que je n’ai pas été assez sévère…
Dites moi que je rêve !...
Mon roi vous n’avez pas à excuser la conduite de votre fils, j’ai entendu parler de lui et je savais à quoi je devais m’attendre !
Méric regarda le vieux mage médusé par ses propos.
Ah oui ! Et je pourrais savoir ce qu’on dit à mon sujet Eroil…
Er’ril s’avança vers le prince Méric et se mit à parler en continuant sa marche, le prince recula aux pas du vieux mage qui avait l’air de ne pas vouloir s’arrêter.
D’abord que tu es un petit capricieux ayant aucune reconnaissance envers tes proches. De plus, tu te soucie de ta petite personne… ce n’est pas étonnant qu’aucun roi n’est proposé la main de leur fille à ton égard. Et enfin lorsque tu parles à quelqu’un tu pourrais avoir le respect de prononcer correctement son prénom ! Aimerais-tu que je t’appelles Mairoc petit impertinent… Je me nomme E’Eril tache de t’en souvenir ou je te transforme en bête de foire !
Le prince se retrouva contre le mur quand Er’ril finit son speech, il fut assez apeuré par les propos du vieil homme et regarda son père pour qu’il l’aide mais le vit rigoler de la situation. Fou de rage, Méric regarda le vieux mage.
Je suis le prince de ce royaume et quand je serais roi, croyez que je vous ferez payer votre insolence !
Sache mon garçon que tes menaces ne me font ni chaud ni froid et si quelqu’un doit le respect à l’autre c’est bien toi. Mais vu ton comportement je ne vois pas à quoi tu pourras m’être utile !
Er’ril repartit vers le roi et le salua puis partit vers la sortie accompagné des gardes du roi, Méric était du genre curieux et les dernièrs propos l’intriguer énormément. Au début, il bouda car il voulait savoir ce que cela signifier mais il savait qu’en le demandant, il devrait suivre les règles de ce vieux bougre qui lui tenait tête. Ensuite, il ne put se retenir et courut vers son père qui l’interrogea du regard mais celui-ci haussa les épaules comme guise de réponses.
Attendez Eroil… Er’ril ! Pourquoi vous serais-je utile ?
Le vieux mage s’arrêta et sourit à l’intervention de ce petit insolent, il avait compris qu’il avait gagné la partie.
Tu es sur de vouloir le savoir !
Oui dite moi ! Mon père pense que je suis utile à personne donc…
Ah oui ! Sache petit insolent que si tu veux m’aider tu devras suivre mes règles qu’elles te plaisent ou non ! Sinon je mets ma menace à exécution !
Je suis le prince de ce royaume et je veux montrer à mon peuple que je ne suis pas…
Que tu n’es pas quoi ?
Que je ne suis pas… mais vous le savez ! Vous l’avez dit il y a peine quelques minutes.
Ah oui ! Je me fais vieux et il m’arrive de ne pas me rappeler de ce que je dis surtout quand je suis hors de moi !
Méric baissa son regard et marmonna.
Que je suis un petit capricieux qui se soucie de ma personne et n’a aucune reconnaissance envers les miens et … un petit insolent !
Ah ça ! Mais oui je m’en souviens ! Ne tardons pas nous avons de la route !
Méric fut fou de rage en voyant qu’Er’ril s’était moqué de lui et il était prêt à rester auprès de son père pour le punir mais il vit que le vieux mage partit avec ou sans lui, il accourut pour se retrouver à la même hauteur que lui.
Alors vous ne m’avez pas dit en quoi je vous serez utile !
Mon petit tu vas m’aider à sauver le monde en combattant contre l’armée de Greshym et lui même !
Vous plaisantez !...
Voyant qu’Er’ril était sérieux, il s’arrêta net.
Mais il est bien trop puissant pour que je l’arrête tout seul…
Qui t’a dit que tu serais seul ! Dépêche toi nous avons beaucoup de route avant ce combat !
Le prince Méric suivit le vieux sage mais regarda une dernière fois son royaume en se demandant s’il le reverrait un jour.
Depuis le début de son périple, le vieux sage avait retrouvé d’autres informations comme quoi quinze personnes possédaient le fameux pouvoir de vaincre Greshym.
Certains l’ont suivi sans hésiter, d’autres l’ont fui mais il y en avait qui eurent la malchance de rencontrer l’armée de Greshym avant qu’Er’ril n’ait pu les contacter.
Au final, il ne restait que huit personnes qui pouvaient encore vaincre cet être, il restait plus qu’une personne pour le combat.


Dernière édition par le Lun 20 Aoû - 1:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeLun 20 Aoû - 1:56

[Suite du chapitre 4]

Dans les plaines de Glenn, où se trouve le village de Gelgoug, le groupe d’Er’ril s’arrêta ici pour se reposer mais ils tombèrent en période de fêtes : beaucoup de monde venait dans ce coin pour assister à ces festivités.
Le groupe qui était fatigué par les affronts de l’armée de Greshym profita de cette occasion pour se détendre et s’amuser : il y avait le prince Méric, le petit Ysaa qui était orphelin depuis ses six ans et mendié ou courtisé les personnes en jouant très bien la comédie pour obtenir son du, le voyou Wollish qui volait toute personne qui croisait son chemin pour nourri sa femme qui était enceinte, le futé Hens qui n’avait aucun amis à cause de ses discussions trop intelligentes, le redoutable Saolo qui se battait depuis sa tendre enfance pour survivre après la mort de ses parents lors d’una attaque de brigand, la courageuse Kalia qui domptait tout le monde avec son charme et qui n’était pas effrayée par le moindre obstacle devant son chemin, et l’elfe Isil qui avait beaucoup de sagesse et à l’écoute d’autrui mais qui restait réservée.
La fête battait son plein et tout le monde s’amusait, tout sauf Er’ril qui se demandait où se trouvait la dernière personne quand ses pensées furent interrompues par des cris, il alla voir ce qui se passait et voyait des jeunes s’acharnait sur un garçon. Le vieux mage s’approcha et l’un des tortionnaires le vit et commanda à ses amis de partir. Il arriva à hauteur du garçon qui marmonna qu’il en avait marre de tout ça.
Ah les jeunes ! Ils ne savent plus quoi inventer pour passer leur temps !
Le garçon regarda Er’ril.
Heureusement que vous passiez par ici Monsieur j’aurais passer un mauvais quart d’heure !
Le garçon sourit au vieux mage qui lui tendit la main pour l’aider à se relever.
Tiens elle est étrange votre bague je pensais que les cristaux était noirs, c’est surement l’effet de la lumière !
Er’ril regarda les cristaux qui étaient devenus bleus pour redevenir noirs et quand il releva son regard vers le garçon, celui-ci se dirigea vers la foule pour y disparaître. Il se mit à courir dans la même direction mais il y avait trop de monde et ne put le repérer de son regard affaiblit par la fatigue. Entre temps il croisa les membres de son groupe et il leur fit part de sa découverte, chacun se mit à la recherche du garçon mais en vain, ils décidèrent d’aller se reposer et de recommencer les recherches à l’aube.
Dès l’aube chacun y mirent du sien et retrouva enfin la trace du garçon apparemment sa famille et lui étaient persécutés par les villageois mais sans raison évidente, ils arrivèrent dans une maison isolée, ce fut le prince Méric qui brisa le silence.
Ca donne pas envie d’y aller ! Er’ril ! Vous êtes sure que c’est ce gamin qui va nous aider !
Tu douterais de mes paroles !
Ils se regardèrent et tous deux avaient un regard noir, malgré les mois à voyager ensemble le prince Méric était toujours rester le même mais au cours de ce voyage, il avait compris que les menaces du vieux sage n’était que des histoires et il ne le craignait plus.
Moi je vous crois et puis je ressens son pouvoir donc arrêtons de discuter et allons à sa rencontre avant que Greshym ne s’abotte tout !
Une femme vit le groupe s’approchait de sa demeure.
Ah c’est pas vrai ! Qu’est-ce qu’ils ont encore trouvé pour nous humilier ?
Bonjour Madame nous recherchons Mogweed !
Et qu’est-ce que vous lui voulez ? Je vous préviens si c’est encore pour lui donner des coups ou lui faire une farce vous aurez affaire à moi !
La femme montra son poing ce qui fait rire Wollish, Méric et Kalia mais ils cessèrent quand Er’ril leur lança son regard froid.
Madame nous ne voulons rien faire de tout cela à Mogweed ! A vrai dire c’est plutôt lui qui nous serait utile !
Ah oui ! Très bien mais pour avoir ce renseignement il faudra me donner 50 pièces d’or ! C’est pas la peine de faire cette tronche bande de gamins il faut bien gagner sa croute !
Mais bien sur Madame ! Tenez !
La femme prit les pièces qu’Er’ril lui avait donné et mordilla l’une d’elle.
Vous croyez vraiment qu’on va vous donner de fausses pièces, ma parole...
Isil calma de suite Méric qui était près à foncer sur la femme.
Il vaut mieux être prudent mon garçon , il y a tant d’arnaqueur… Bon mon fils se trouve dans la grange alors faites vite il a encore du boulot !
La femme retourna à ses préoccupations et le groupe se dirigea vers la grange.
Mogweed !
Qui le demande ?
On s’est croisé hier je me nomme Er’ril et j’aurais besoin de discuter avec toi !
Mogweed sortit d’une pièce et regarda le groupe, il était tout crasseux et mal coiffé au point que Kalia et Ysaac firent une grimace de dégout mais il n’y prêta guère attention.
Je vous reconnais ! Sans votre intervention je serais couché dans mon pieux tellement j’aurais morflé.
Il abandonna sa tache et suivit Er’ril, le reste du groupe s’installa là où il pouvait en attendant la fin de la discussion entre le vieux mage et Mogweed.
Ainsi Mogweed sut les véritables raisons de sa visite et accepta de le suivre ainsi que sa mère en échange de quelques pièces d’or qu’Er’ril donna, il n’avait pas le temps à perdre avec de telles futilités.
Le groupe se mit en route et se prépara à affronter l’armée de Greshym et lui même.

Greshym ne voulant pas retourner dans sa prison, tenta d’acheter chaque membre du groupe pour qu’ils se joignent aux ténèbres mais Er’ril vit son manège et le stoppa comme il put.
Durant le voyage on pouvait voir une grande amitié entre Méric, Wollish et Isil ; Hens et Ysaac ; Kalia, Isil et Mogweed.
Wollish s’était rattrapé de son passé en volant des documents précieux à leurs quêtes mais aussi en les sortant de mauvaises situations causées par Mogweed ou Méric, tout le monde pouvait compter sur lui et même Saolo tissa des liens avec ce voyou à qui il apprit le combat.
Hens protégeait Ysaac comme si c’était son fils qui apprécia cela, Kalia et Isil n’avait pas besoin de faire de plan de bataille elles agissaient comme si elles pouvaient anticiper leurs réactions.
La bataille commença alors sur les Terres de Laoni qui dura quelques semaines, elle fut rude mais le groupe réussit à vaincre l’armée de Greshym mais certains avaient subi des blessures qui les changèrent à jamais, et ils étaient en route vers le royaume de cet être et pour cela il devait atteindre la Contrée du Couchant car face à cette victoire Méric commença à avoir la grosse tête et voulut de suite se mesurer à son pire ennemi mais Er’ril tentait de les convaincre que cela était trop tôt. Cependant Méric réussit à convaincre tous les autres à part Er’ril de continuer leur route, le vieux mage préféra les accompagner mais une nuit, il fit un cauchemar qui fit qu’il se promena le soir et rencontra Isil qui surveillait le campement.
Er’ril vous devriez vous reposer, le voyage risque d’être long et on a besoin de vous ! Je sais que vous n’appréciez pas l’attitude de Méric mais il veut comme vous que Greshym soit supprimé. Certes, je n’ai pas apprécié sa méthode pour vous contraindre de nous emmener au royaume de ce monstre mais il veut juste vous montrer de quoi il est capable, c’est tout !
Isil tu n’as pas besoin de me dire cela et je sais pourquoi tu as suivi sa voie mais nous devrions pas aller aussi précipitamment face à l’ennemi. De plus, j’ai une mauvaise impression sur ce voyage…
Ah oui mais pourquoi dites-vous cela ?
Oublie ce que je viens de dire, je me fais vieux et je me fais trop de soucis pour pas grand chose et je suis persuadé que Méric vaincra Greshym !Je veux que tu veilles sur lui et que tu te préoccupes point de moi, je suis assez grand pour m’en sortir… Je veux que tu ailles te reposer je prends la garde et arrête de jouer les intermédiaires entre nous deux, il se rendra compte un jour de mon intérêt à son égard…
Isil ne voulut pas contrarie le vieux sage et partit en le laissant seul, il scrutait les étoiles.
… mais il sera trop tard !
A l’aube ils partirent vers les portes de leur ennemi, Er’ril pensa qu’en passant par la forêt de Waul, il aurait le soutien d’Aliséa mais leur ennemi fut plus rapide et les attendait de pied ferme en restant invisible dans cette forêt.
La première victime de cette rencontre fut Wollish, en effet, Greshym apparut quand Wollish signala à ses camarades que la voie était libre. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant son ennemi face à lui, le temps qu’il puisse réagir il avait fait une incantation qui propulsa Wollish contre un arbre suivit par une épée qui s’enfonça dans son cœur. Er’ril agit au plus vite et tenta d’empêcher cela et il prononça aussi une incantation mais cela ne servit à rien car Wollish était déjà mort. Tout le reste du groupe s’en prirent à Greshym mais il les balaya d’un seul geste.
Il choisit sa seconde victime et c’était Isil, bien sur Méric qui fit passer ses sentiments avant son devoir et il la protégea quand Greshym lança son attaque ce qui rendait furax Er’ril.
Pendant ce temps, leur ennemi relança une attaque sur Méric qui était trop occupé avec Isil et c’est ainsi qu’Er’ril se sacrifia en servant de bouclier pour protéger Méric. Tous le virent être projeter à quelques mètres, il avait les yeux fermés et ne bougeait plus : personne n’osa bouger et resta là ébahi par cette scène.
Puis le vieux mage se mit à tousser et ouvrit les yeux, il vit Aliséa penchait sur lui en train de lui sourire : il comprit que sa route se terminait ici.
Pardonne-moi ! Je n’ai pas pu accomplir ma mission comme il se doit…
Les autres ne comprenaient pas son comportement et ils se demandaient surtout à qui il parlait, le seul à réellement réagir fut Méric qui se mit auprès d’Er’ril.
Pourquoi… Pourquoi m’avoir protégé ? Vous n’avez jamais supporté mon comportement ni ma façon d’être…
Petit insolent ! Ce n’est pas parce que tu agis différemment de moi que je ne tiens pas à ta vie… C’était mon destin de mourir et je peux mourir en paix car l’important pour moi c’est que vous alliez bien… Je suis désolé... Vous n’étiez pas encore prêt…
Vieux fou que racontez vous c’est nous qui vous avons forcé à venir jusqu’ici ne l’oubliez pas ! D’ailleurs c’est moi qui ait insisté sur les autres pour les convaincre de suivre cette décision…
Er’ril regarda Méric et lui sourit.
Pourquoi faut-il que je meures pour que tu assumes tes erreurs… Tu vas devoir continuer la route sans moi mon garçon… Promets-moi de veiller sur la sérénité de ce monde… Aliséa me voilà !
Er’ril ! Non ne mourrez pas on a encore besoin de vous ! Er’ril… vieux bougon vous allez vous réveiller !
Greshym regarda d’un air amusé la scène, il était certain que sans l’aide du vieux mage, ils n’avaient aucun moyen de le vaincre et il se mit à rire pour exploser sa victoire.
Méric versa une larme pour Er’ril et lorsqu’il entendit le rire de son ennemi, sa colère monta et il se leva brusquement pour le regarder.
Vous allez payer pour cet acte odieux !
Puis il fonça sur Greshym, les autres tentèrent de l’en empêcher mais il fut plus rapide et arriva à hauteur de son ennemi et commença à vouloir le frapper avec son épée mais il esquiva toutes ces attaques. Greshym commençait en avoir marre et prit par le cou Méric et serra la pression de sa main au point que le visage de Méric devenait bleu. Les autres réagirent et foncèrent sur leur ennemi pour sauver Méric, d’un geste il les envoya plus loin mais ils revinrent à la charge et à force, il se débarrassa de Méric pour s’occuper d’eux alors que lui cherchait désespérément à retrouver le souffle qu’on lui ôtait et au moment où Greshym l’envoya à quelques mètres il arracha son collier.
Quand Greshym s’était débarrassé des autres, il repartit vers Méric pour finir son travail, celui-ci se releva difficilement mais tenait toujours le collier de son ennemi qui bandouilla et Greshym le remarqua et stoppa net sa marche en posant sa main sur son torse.
Je vais me faire un plaisir de te tuer !
Méric vit la colère de son ennemi et se demandait si ce collier pouvait lui permettre de le vaincre, il le regarda et vit un dragon mordant une pierre rouge, les yeux du dragon avaient la même pierre qui s’illumina à l’approche de Greshym. Il ne savait pas si cela servirait à quelque chose mais il mit le collier sur une pierre et avec son épée il frappa de toute ses force. D’un coup la pierre devint jaune puis noire et brisa les pierres et le dragon en quelques morceaux, Greshym tendit le bras mais cela ne servit à rien une grande tornade frappa directe sur lui pour ouvrir une brèche sur le sol ou des flammes jaillirent et une grande explosion se produisit ce qui les fit tomber à la renverse. Quand ils se relevèrent, Greshym avait disparu, ils se regardèrent mais Méric ne chercha pas à comprendre ce qui venait de se passer et retourna auprès d’Er’ril.
Je vous promets de veiller sur la sérénité de ce monde qu’Aliséa en soit témoin ! Moi et les miens feront tout pour que jamais cela ne se reproduise !
Une brume arriva et enveloppa le corps du vieux mage qui disparut sous le regard du groupe et Aliséa apparut auprès de Méric.
Er’ril est fier de vous ! Mais surtout de toi Méric, il savait que tu vaincrais Greshym mais pour être sur que tu tiennes parole je te conseille de prendre les morceaux du collier et de les jeter à Gatium ! Je dois aussi vous avouer que Greshym n’avait pas réussi à amplifier son pouvoir vu la couleur de la pierre et votre action précipitée a permis sa perte.
Le groupe se regarda et acquiesça les dires d’Aliséa, mais avant de les quitter elle donna l’anneau d’Er’ril à Méric et ainsi leur combat se termina.

Chacun retourna chez lui, Méric avait changé d’attitude depuis la mort d’Er’ril et devint ce que le vieux sage aurait toujours souhaité : il était devenu compatissant, à l’écoute et prêt à reconnaître ses erreurs. Sa première bonne action fut d’aller voir la femme de Wollish pour lui annoncer la nouvelle de sa mort et l’aider comme il le pouvait, il sut ainsi que son fils fut né le jour même de sa mort. Puis il repartit chez lui où une nouvelle surprenante l’attendait, il avait la visite du père d’Isil qui voulait que sa fille épouse Méric, lui qui pensait que leur amour ne pourrait pas être accepté par leur statut, découvrit qu’elle était la princesse de son peuple.
Ainsi après le mariage de Méric et d’Isil, les sept individus se regroupèrent et décidèrent de signer un pacte pour veiller à la sérénité du monde mais ils eurent la surprise de voir la femme de Wollish venir avec son enfant : Grant et Méric leur signala que cet enfant avait aussi ce pouvoir, ainsi le sang des huit personnes dotaient fut scellé dans l’anneau d’Er’ril.
Le roi Méric et la reine Isil eurent trois garçons et étaient respectés par tous les royaumes ; Mogweed avait disparu en accomplissant différents voyages ; Saolo qui avait perdu son bras, dut trouver un moyen pour combattre ce qu’il fit avec beaucoup de souffrances et de persévérances ; Hens avait perdu la vue mais fut aidé par le petit Ysaac qu’il adopta ; la femme de Wollish et Grant survivaient grâce à l’aide de Méric qui s’en voulait de la mort de son ami et Kalia continuait à jouer avec ses charmes pour obtenir de grands frissons.
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeMer 22 Aoû - 18:45

CHAPITRE 5 : ... ET UNE TRAHISON INSOUPCONNABLE !

Cependant ce bonheur et ce pacte ne dura pas longtemps !
Méric, qui était devenu un roi respectable et le plus puissant, se rendit à la forêt de Waul tous les ans pour honorer la mémoire de son ami Wollish et d’Er’ril, c’était devenu une habitude : faire son devoir de roi, partir voir la femme de Wollish et Grant puis aller dans cette forêt, il était le plus souvent seul dans ces lieux, et y rester jusqu’au soir pour retourner auprès de sa femme ensuite.
Mais un jour ce petit rituel changea, un conflit entre deux paysans devait être réglé avant que le village n’en subisse les conséquences. D’habitude le roi trouvait des solutions radicales mais cette fois-ci c’était le trou noir et ce fut la reine qui la trouva alors qu’elle était toute simple. Puis ensuite, il partit voir la femme de Wollish et Grant mais là aussi rien ne se passa comme prévu, Grant qui aimait la venue du roi, eut d’un coup de la colère et du mépris envers lui. Il eut l’explication de ce revirement où un homme l’avait accusé d’être le fautif de la mort de Wollish, Méric partit déçu et d’ailleurs, il pensait que cette mauvaise journée était un signe mais il ne savait pas lequel. Donc il finit sa journée pour se plaindre auprès de son ami et du vieux mage mais quelqu’un se trouvait sur les lieux
Il observa attentivement celle-ci puis la reconnut, il fut étonné de voir Mogweed qui avait disparu depuis leur dernière rencontre. Il fut ravi de le voir et le salua puis ils discutèrent mais le comportement de son ami changea et il fut choqué de voir le collier de son ami qui ressemblait à celui de Greshym mais les pierres étaient grises.
Qu’as tu fait Mogweed ? Tu étais censé détruire les morceaux à Gatium…
C’est vrai mais j’ai changé d ‘avis quand celui-ci a réalisé un de mes désirs alors j’ai recollé les morceaux et là il m’a donné tout ce que je désirais tant : l’or, le pouvoir… D’ailleurs tu dois savoir de quoi je parle puisque mon empire est sur la Contrée du Couchant.
C’est toi qui est venu t’installer là bas mais Mogweed si tu te sers de ce collier le mal ressurgira et les combats…
C’est vrai mais ce n’est pas le cas car vois-tu il n’a pas toute sa puissance mais je sais comment je peux lui redonner celle-ci… Tu vas rire Méric mais pour qu’il soit puissant il faut le sang de celui qui la brisait et qui a brisé ce collier et bien c’est toi Méric !
D’un coup il sortit son épée et l’enfonça dans le ventre de Méric, le ciel s’assombrit et le vent souffla pour laisser place à l’orage. Méric tomba sur le sol, il se vida de son sang et souffra longuement de cette morte lente et atroce pour cette trahison et Mogweed posa le collier sur son sang, ils purent voir les pierres étincelées pour redevenir rouge.
Mogweed ! Tu ne pourras pas t’en tirer ainsi…
Tu crois cela et bah je vais te faire une confidence mon cher Méric… Je vais devenir le plus puissant et t’inquiète pas je m’occuperais bien du sort d’Isil ! Elle aurait du me choisir au lieu de toi mais bon elle payera pour cela… Au fait, tu te souviens quand Greshym tentait de nous corrompre je vais te faire une confidence, il m’avait corrompu et pas seulement moi… mais le plus amusant dans tout cela, c’est qu’il est venu me voir avant que vous n’arriviez à ma demeure pour me proposer de vous suivre…
Méric écarquilla les yeux par ces révélations.
Depuis le début tu étais du coté du mal pourtant Er’ril était toujours là pour te défendre j’avais même l’impression qu’il mettait tous ses espoirs sur toi… mais alors toutes ces attaques de son armée arrivaient à cause de toi…
Ha ha ha ! Laisse-moi rire ! Er’ril l’a dit avant de mourir qu’il fondait ses espoirs sur toi Méric, d’ailleurs tu avais tout ce que je désirais : des amis, de la confiance, une femme comme Isil… je t’ai haï et je suis ravi que ce soit moi qui mette fin à tes jours et qui venge Greshym : lui seul a cru en moi ! Je vous ai tous berné mon cher et oui j’informais Greshym de tout nos faits et gestes… A ton avis pourquoi se trouvait-il ici ? Ainsi il a pu tué ton ami et je pensais que tu serais anéanti au point de t’apitoyer sur ton sort mais non il faut que tu joues au héros et que tu tues Greshym alors j’ai voyagé en espérant te le faire payer !
C’est ainsi que Mogweed partit en laissant Méric pousser ses derniers souffles, il se mit à pleurer car les révélations de Mogweed le touchèrent énormément et il n’avait pas tenu sa promesse et lorsqu’une des larmes atteignirent le sol celui-ci s’illumina et enveloppa toute la forêt et le ciel redevint bleu.
Il mourut à ce moment là et cet événement se fit ressentir chez Isil qui se reposait pendant cet événement.
Isil ! Réveille-toi !
Elle se réveilla d’un coup et elle eut des frissons, elle reprit son souffle comme si elle avait couru longuement puis regarda autour d’elle, au pied de son lit elle vit Er’ril. Elle se frotta les yeux mais Er’ril était toujours là.
Er’ril ! C’est bien vous ?
Le vieux mage sourit.
Oui c’est bien moi ! Isil tu dois te rendre à la forêt de Waul, j’ai peur qu’il soit arrivé quelque chose à Méric !

Elle n’avait pas réfléchi aux paroles du vieux mage, c’est pourquoi elle se trouvait devant la forêt quelques heures plus tard. Elle y pénétra, vers le centre de la forêt, elle se retrouva face à un lac puis un bruit parvint derrière elle. Quand elle se retourna, elle vit un arbre bougé, il s’ouvrit en deux pour laisser sortir Wollish.
Bonjour Isil ! Je suis ravi que tu sois venue mais je n’ai pas beaucoup de temps ! La sérénité de ce monde va se dissiper pour laisser place à une guerre sans merci et malheureusement tout provient du collier de Greshym. En effet, quelqu’un a réussi à le rassembler et je dois t’annoncer que c’est seulement le sang de celui qui a brisé le collier qui permet sa renaissance…
Isil comprit alors ce pincement au cœur.
Il n’y avait pas de lac et ces arbres on a l’impression que c’est des personnes ! Et où est Er’ril ? Et Méric ?
Isil ! Nous ne savons ce qui est arrivé à Méric et où il se trouve et ce lac est apparu lorsque nous avons perdu l’esprit de Méric en même temps que la renaissance du mal.
Quoi ? C’est impossible Greshym a été vaincu et nous avons détruit son collier…
C’est ce que tu crois mais malheureusement le collier est toujours là sinon pourquoi la présence du mal dans ce monde. Pour Greshym je ne peux rien dire seul Aliséa pourrait y répondre !
C’est vrai et je vais y répondre ! Vois-tu autrefois je n’ai pu qu’enfermer Greshym mais malheureusement ce sort m’a mené vers une mort certaine mais j’ai appris qu’à celle-ci que des gens sont nés et ont acquis une partie de mes pouvoirs et tu en es l’exemple même. Vous avez combattu l’armée de Greshym et lui même et Méric l’a vaincu ce qui fait que celui est dans les ténébres mais voilà le collier qui était le canalisateur de ses pouvoirs est parmi vous et malheureusement il recèle des pouvoirs extrêmement dangereux qui peut ramener l’armée de Greshym en vie si son possesseur le souhaite si vous ne le retrouvez pas et ne le détruisez pas celui-ci peut être source d’un grand malheur. Mais ce malheur ne peut se produire maintenant comme dans cent ans ou plus, personne ne pourra vraiment le savoir…
Isil ! Je suis désolée mais tu vas devoir enseigner à ta chaire de combattre le mal et de le reconnaître je ne sais qui est l’auteur de cet acte odieux mais Méric a fait une promesse et Aliséa souhaite qu’il la tienne !Toi et les autre vous devez vous rassembler pour trouver ce qui s’est passé
Hors de question de mêler mes enfants à cette histoire, nous avons assez souffert Wollish… tu es mort et tu n’as pas pu voir ton enfant naitre et Mogweed qui a disparu, Saolo qui a perdu son bras et Hens la vue…je ne peux pas infliger cela à mes enfants.
Tu le devras pourtant car tu as fait un serment qui est scellé par un anneau qu’un de tes enfants portent actuellement ! Et si tu refuses tu déshonoreras la promesse de Méric à Er’ril c’est ce que tu veux Isil ?
Non mais je ne veux pas perdre un de mes enfants…
La mort est un des chemins que nous devons suivre Isil, ils peuvent aujourd’hui comme dans plusieurs années mais le résultat est le même l’essentiel c’est qu’il puisse vivre pleinement mais aussi en toute sérénité pour lui et ses descendants !
Isil acquiesça ces paroles et repartit en route vers le château, elle demanda à ce qu’on emmène ses enfants à la bibliothèque. Quand ils arrivèrent, elle se retint de pleurer et leur annonça la triste nouvelle et leur devoir pour honorer la promesse de leur père.
Au début, ils se rebellèrent puis ensuite ils acceptèrent et s’entrainèrent en cas d’une éventuelle bataille.
Pendant ce temps, Mogweed était retournée au château et alla à sa chambre, là il s’assit au bord du lit.
C’est fait mon amour ! J’aurais aimé que tu vois cela… Méric était déboussolé de ma trahison ! Ca t’aurait plu après tout il t’a aussi trahi et je lui ai fait payé maintenant c’est au tour des autres !
Le rire d’une femme se fit entendre jusque dans les couloirs, leur serviteur comprit que leur reine était heureuse.

Quelques mois plus tard, Isil avait envoyé chacun de ses hommes pour ramener les autres quand elle reçut la visite d’une personne. Elle alla jusqu’à la salle du trône pour savoir qui venait lui rendre visite , ses yeux s’écarquillèrent.
Mogweed ? C’est bien toi !
Bonjour Isil ! Pardon votre altesse !
Ne sois pas stupide et ne m’appelle pas « votre altesse » !
Elle alla jusqu’à lui pour le prendre dans ses bras.
Je suis tellement heureuse de te revoir ! On n’avait plus de nouvelle de toi… on avait même que tu ne sois plus de ce monde !
En revoyant son ami, elle eut des larmes qui lui montait puis elle ne se retint plus et pleura.
Isil mais qu’est-ce qui te prends ? Je sais que j’ai disparu longuement mais ne te mets pas dans tous ces états !
Excuse-moi Mogweed mais tu arrives quand… Mogweed, Méric a disparu et je pense qu’il est mort !
Quoi ? C’est impossible Isil ! Tu sais très bien que c’est un brave guerrier !
Non Mogweed ! Er’ril et Wollish pensent la même chose que moi d’ailleurs ils veulent qu’on se rassemble pour comprendre ce qui a bien pu se passer !
Er’ril et Wollish ? Excuse moi Isil mais ils sont tous deux morts et je ne vois pas comment tu aurais pu leur parler !
Oui c’est vrai mais Aliséa s’est occupée d’eux et tout comme elle, ils sont des esprits qui veillent sur chacun d’entre nous !
Puis elle fondit en larmes, Mogweed la prit dans ses bras et un sourire sournois se dessina sur ses lèvres.
Je vois alors nous devrions vite nous rassembler pour faire ce qu’ils disent !
Mogweed réussit à calmer Isil et ils discutèrent ensemble en attendant le retour des hommes d’Isil. Au bout de quelques heures, la bande fut de nouveau complète. En effet, Hens était arrivé le premier au coté d’Ysaac et commençait à parler de certaines inventions qu’ils avaient fabriqué quand Kalia arriva toute souriante. Puis ce fut le tour de Saolo qui était venu avec sa famille, chacun rigola en le voyant au bras de sa femme et de ses cinq enfants et un peu surpris alors que celui-ci s’était juré que jamais il ne fonderait de famille et enfin la femme de Wollish et Grant arrivèrent au moment où les enfants d’Isil entrèrent dans la pièce.
Chacun raconta leur histoire depuis leur dernière rencontre puis quand ils eurent finis, la question vint sur toutes les lèvres : "Pourquoi Isil leur avait demandé de venir ? Et où se trouvait Méric ? "
Isil les regarda puis elle commença à leur dire la venue d’Er’ril et l’histoire qu’il lui avait conté pour leur signaler qu’enfin de compte Méric avait été tué pour refaire revivre les pouvoirs de Greshym. Tous eurent la même réaction qu’Isil face à cette nouvelle mais elle prit son courage et leur répondit comme l’avait fait Er’ril, Wollish et Aliséa mais elle cacha certains détails comme la venue d’Aliséa et Wollish et ne parla que d’Er’ril.
Enfin, elle finit ses explications en leur demandant de la suivre jusqu’à la forêt de Waul pour qu’ils puissent savoir leur nouvelle mission. Chacun se mirent en route mais en ayant dans l’esprit que leur vie était bien et qu’il n’était pas prêt à retourner au combat surtout pas après ce qu’ils avaient vécu dans le passé. Cependant en mémoire de leur ami Méric, ils allèrent tout de même à la forêt.
Quand ils arrivèrent dans la forêt, ils furent surpris de voir un lac et quelques arbres en forme d’humains mais ils attendirent. La nuit tomba et personne n’était venue, d’ailleurs ils commencèrent à se demander si Isil n’avait pas rêvé pour supporter la perte de Méric au combat mais le vent se mit à souffler et des cris se firent entendre pour laisser place au silence et à la brume qui cacha le lac, les arbres et le chemin pour repartir de cette forêt : ils tentèrent de ne pas paniquer mais le moindre bruit les firent sursauter puis la brume se dissipa.
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MessageSujet: Re: La génèse de Shara   La génèse de Shara Icon_minitimeMer 22 Aoû - 18:48

[Suite du chapitre 5]

Le ciel était découvert, on pouvait voir les milliers d’étoiles et la lune qui se reflétait sur le lac. Ce fut Ysaac qui rompit le silence en faisant comprendre que ça ne servait à rien de rester ici et qu’il valait mieux partir, il prit le chemin du retour quand il se retrouva nez à nez à Er’ril qui le regarda.
Bou !
Ysaac sursauta et recula mais son pied se cogna à une racine d’arbre et il se retrouva les fesses par terre, le vieux mage sourit de bon cœur.
Ysaac tu ne changeras pas toujours le premier à fuir quand tu ne sais pas ce qui t’attend !
Tous furent surpris de voir Er’ril mais ils furent aussi heureux et se mirent à rire par les paroles de celui-ci, ce qui fit rougir Ysaac pour la honte qu’il venait de subir et se mit à rire aussi au bout de quelques minutes.
Er’ril j’ai fait ce que vous souhaitez maintenant que nous sommes tous ici, il serait temps de nous dire ce que vous attendez de nous !
Ne sois pas si impatiente Isil ! Très bien je suppose qu’Isil vous a raconté ce qui était arrivé ces derniers temps… Méric a disparu de ce monde et le pouvoir du collier s’est amplifié le même jour : ce n’est pas une coïncidence donc quelqu’un s’en est prit à Méric pour délivrer le pouvoir du collier… seulement qui pouvait connaître l’existence de ce collier et comment savait-il le réalimenter là est le mystère !
Après qu’Aliséa soit venue nous voir, elle nous a conseillé de détruire le collier et nous avons décidé de choisir celui qui accomplirait cette mission… d’ailleurs c’est Mogweed qui s’est proposé mais après il a disparu…
Oui c’est vrai, j’étais en route pour Gatium mais disons que j’ai eu des problèmes en cours de route…
Comment ça ? Pourquoi nous avoir rien dit ?
Bah je ne pensais plus au collier à ce moment là à vrai dire ! Voilà je me suis fait agressé à la montagne malheureusement en esquivant les attaques j’ai trébuché et je me rappelle avoir chuté sur une descente puis le trou noir. Quand je me suis réveillé, j’étais dans un lit en mauvais état et j’ai mis dut temps à me remettre de mes blessures : tout ce que je sais c’est que j’avais perdu le sac qui contenait les morceaux du collier.
Mogweed tu aurais du nous le dire, on serait parti à la recherche des morceaux
Désolé ça m’était sorti de la tête… c’est ma faute !

Ne dis pas de sottise ! Tu as fait le nécessaire malheureusement le sort était contre toi, l’essentiel c’est que tu ailles mieux !
Tous se retournèrent et virent Wollish près du lac au coté d’Aliséa, sa femme se mit à pleurer.
Wollish tu es aussi venu ! Merci pour ces paroles mais c’était mon devoir de détruire les morceaux de ce collier.
Grant fut surpris de l’entendre appeler ainsi puis il comprit l’état de sa mère face à cette personne et le regarda avec surprise et joie.
Très bien donc les morceaux n’ont pas été détruit et quelqu’un les a trouvé et a pu les rassembler mais reste à savoir qui veut posséder un tel pouvoir.
A peu près la moitié de ceux qui veulent une meilleure vie !
Tous acquiescèrent les dires de Wollish et partirent dans la déprime. La discussion battait son plein pour tenter de trouver une solution à ce dilemme mais c’était plus compliqué, en effet, autrefois ils connaissaient leur ennemi mais là c’était le flou total donc chacun perdit espoir.
Puis ils partirent un par un pour laisser Er’ril, Aliséa, Wollish et Isil avec ses enfants.
Peut être que nous savons rien de notre ennemi mais pourtant il faudra se préparer à le combattre, tot ou tard il commettra une erreur et là il faudra en profiter ! Isil je te laisse le soin d’enseigner à tes enfants leur devoir mais aussi à tes petits enfants et j’espère que chacun contera cette histoire et continuera la promesse de leur ancêtre… Je vois aussi que tu n’as pas parlé de l’anneau !
Oui j’ai oublié de leur dire mais si vous le souhaitez je peux leur en parler à notre prochaine réunion…
Il vaut mieux garder cela entre les tiens ! Personne ne doit savoir l’existence de cet anneau c’est votre seul espoir qu’un jour le mal sera vaincu et je ne voudrais pas qu’il le détruise. Seul ceux de ta famille doit connaître son existence et ce qu’il signifie, il vaut mieux garder un joker dans notre poche on ne sait jamais !
Isil repartit avec ses enfants en laissant les trois spectres discutaient entre eux et quand l’aube commençait à montrer le bout de son nez, ils décidèrent de repartir mais à ce moment un craquement de branches se fit entendre pour qu’une ombre arrive dans leur direction.
Mogweed ! Mais que fais-tu ici ?
Mogweed les regarda avec un sourire narquois puis Aliséa vit le collier et comprit l’erreur impardonnable qu’ils venaient de commettre.
Tu n’as jamais perdu les morceaux apparemment ! Comment as-tu osé trahir un de tes amis et le pacte entre vous ?...
J’avoue que je ne comprenais pas votre insistance à détruire ces morceaux mais bon ! Le seul moyen de pouvoir les rassembler était de me proposer de les détruire et puis j’ai disparu de la circulation pour trouver un moyen de pouvoir posséder ces pouvoirs ! Comme je faisais partie de ceux qui avaient délivré le monde de ce monstre de Greshym j’ai pu poser mes questions en toute quiétude mais le meilleur fut de voir les regard de Méric quand je lui ai enfoncé mon épée dans son ventre, j’ai fait en sorte qu’il souffre longuement et qu’il puisse entendre ce que j’ai fait derrière son dos durant notre soi-disant combat contre Greshym. D’ailleurs vous avez le même regard que lui c’est amusant ! Et puis vous n’allez pas tardé à le rejoindre au fond de ce lac emprisonné à jamais afin qu’il puisse voir son impuissance à ce qui va arriver…
Si tu crois qu’on va te laisser nous emprisonné tu rêves et dire que je t’ai réconforté pour ce soi disant mépris sur ton obligation à détruire ces morceaux… je vais te le faire payer, ce n’est pas parce que le collier a retrouvé ses pouvoirs que tu nous vaincras bien au contraire ! Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je n’arrive plus à bouger !
Mon pauvre Wollish tu es comme Méric imprévisible mais tu crois vraiment que je n’avais pas tout prévu !
C’est impossible les pouvoirs du collier ne peuvent pas avoir soudoyer des sorciers, ils ne sont pas encore assez rechargés…
Mais qui vous dit que c’est un sorcier qui vous a immobilisés !
Puis quelqu’un s’approcha et tous furent choqués par la personne qu’ils voyaient.
Kalia ! Mais c’est impossible pas toi ! Je n’y comprends rien…
Ne faites pas l’innocent Er’ril vous croyez vraiment que j’ai cru en vos paroles, j’ai bien vu l’importance de Méric à vos yeux. De plus, vous nous avez séparé des seules personnes qu’on désirait ! Vous faisiez tout pour que Méric et Isil puissent s’aimer alors qu’ils avaient une autre voie ! Isil aurait du devenir ma femme et j’aurais du être ce roi que Méric est devenu grâce à vous mais je n’étais pas le seul à souffrir puisque par vos petites manigances vous avez séparé Kalia de Méric. Pourtant vous saviez qu’ils avaient vécu une histoire avant cette réunion de votre soi disant combat… mais peu importe nous avons obtenu tous les deux ce que nous désirions moi la puissance et Kalia d’être mariée à une personne comme Méric… Kalia est la reine de mon royaume aussi admirée que cette chère Isil mais tout aussi craint et un jour à nous deux nous ferons tomber ces personnes à nos pieds !
Puis il leva les mains au ciel et Kalia fit de même, ainsi une boule d’énergie enveloppa la forêt entière pour disparaître au fond du lac, laissant Mogweed et Kalia seuls dans la forêt.
Alors je suis admirée ! Je vois qu’Isil s’est confiée à toi sans porter le moindre soupçon… quelle idiote celle-là ! Dis-moi ce que nous avons fait à ces trois là !
J’ai réussi à la duper grâce à tes conseils ma chère ! Je les ai emprisonnés pour qu’ils puissent voir la transformation de ce monde par nos bons soins ! Ainsi j’ai mis ce vieux fou et cet Aliséa au coté de Méric puisqu’ils le vénéraient et Wollish hantera ces arbres puisque son destin s’est terminé dans les bras de l’un d’eux. D’ailleurs, cet endroit nous appartient maintenant et j’ai jeté un sort pour toute éventuelle personne qui oserait pénétrait dans cette forêt, Wollish sera obligé de les capturer pour qu’ils deviennent tout comme lui : une âme habitant un arbre. Ma chère reine nous sommes dans la forêt de Wollish et aux frontières de notre royaume grâce à ce lac que j’ai appelé le Lac de Méric.
Kalia sourit au beau discours de son époux puis ils partirent dans leur royaume pour faire échouer chaque plan d’Isil et de leurs compagnons, ils restèrent tapis dans l’ombre sans qu’aucun de leurs amis ne sut ce qu’ils avaient fait.
Le roi et la reine du royaume de la Contrée du Couchant obtinrent légalement le lac qui fut baptisé ainsi par la reine Isil après la découverte de l’épée de son époux puis la forêt fut baptisé « La Forêt de Wollish » grâce à l’intervention de Grant en racontant l’histoire de son père dans ces lieux. Personne ne se douta que c’était le sort de Mogweed qui avait permis ces idées et personne ne sut qui était vraiment le roi et la reine du royaume de la Contrée du Couchant.
Cependant leur royaume faisait tout pour s’entendre avec les autres tout en complotant derrière leur dos. Des années et des siècles passèrent sans que leurs manipulations ne furent éclater au grand jour.

Cette histoire revint dans la mémoire du roi Arkos quand il regarda la forêt de Wollish, il se rappela, quand il était prince, avoir rencontré une princesse dans ces lieux. Elle se tenait au bord du lac et le contemplait, il était tombé sous son charme et revint de temps en temps discutait avec elle. Puis un jour, il partit en voyage pour voir les troupes de son père et pour lui montrer quel guerrier il était face à un ennemi. En effet, son royaume était en guerre contre des ingrats qui avaient tenté de faire un coup d’état à son royaume mais son père eut vent de cette histoire et les affronta avant qu’ils ne puissent faire quoique ce soit mais depuis ils étaient en guerre.
Quand ils devaient se reposer, ils allèrent au royaume le plus proche et ainsi il put rencontrer une princesse pour qui son cœur se mit à battre immédiatement. Son père sut cela et en fit part au roi de la princesse, elle devint sa femme quand ils gagnèrent la guerre.
Cependant à son retour, il eut la visite de la princesse du lac qui avait entendu parler de ce mariage et se mit à le frapper et l’insulter pour cette trahison. Puis elle partit et le roi Arkos ne la revit plus, il continua sa vie sans se soucier des paroles de celle-ci mais voilà une autre personne avait entendu parler de cette dispute et il pensait ainsi pouvoir manipuler le père du roi Arkos ou son fils.
Il avait tout prévu mais seule tache à son plan, ce fut la princesse même qui avait épousé son fils et qui était allé voir le roi Arkos pour le menacer qu’il payera un jour cette trahison et elle lui dit qu’elle avait épousé un prince bien plus puissant que lui. Le roi Arkos ne se préoccupait pas de ses paroles mais il fut attiré par le collier qu’elle portait.
Quand il revint conter cette histoire à son père, celui-ci demanda à son fils de lui décrire le collier ce qu’il fit sans hésiter. Le roi tapa sur l ‘épaule de son fils et le félicita : le roi Arkos ne comprit pas ce geste et il ne savait pas qu’à ce jour, il deviendrait le roi du royaume de son père.
Son père avait compris que le collier était celui de Greshym et alla à la Contrée du Couchant pour le signaler au roi de ce royaume. Ainsi un combat se fit entre les deux rois mais le père du roi Arkos mourut en emportant avec lui cette découverte. Les Grezoum fêtèrent cette victoire et continuèrent leur complot mais étrangement le roi Arkos cessa toute diplomatie avec eux car il les rendaient responsable de la perte de son père en fonction de leur dernière conversation. De plus il eut vent des histoires de la forêt de Wollish et il interdit à toute personne d’y pénétrer car il croyait que les gens disparaissaient pour rejoindre l’autre royaume.
Ses pensées cessèrent lorsque son épouse pénétra dans la pièce. Elle s’approcha de lui et lui caressa la joue.
Arrêtez de vous en faire ma chère ! Nous la retrouverons tout ce que j’espère c’est qu’il ne lui soit rien arrivée de mal !
Puis il posa sa main sur le cou de la reine et sentit une chaine, il descendit jusqu’au pendentif mais c’était un anneau avec des petits cristaux noirs qui s’y trouvait, la reine le vit fixer cet anneau.
Vous avez raison et quand nous la retrouverons nous lui donnerons son héritage ! Après cet anneau a été donné de père en fils. D’ailleurs c’est surprenant que toute votre famille n’ait eu que des fils jusqu’à la naissance d’Illya.
Oui depuis tout petit on m’a dit que tous mes ancêtres souhaitaient des garçons et moi je n’ai jamais compris cela mais c’est vrai qu’ainsi il avait un héritier qui continuait de posséder leur terre… ne crois pas que la venue d’Illya me désole bien au contraire et d’ailleurs vous portez un autre enfant peut être que j’aurais un fils cette fois-ci mais il est certain qu’Illya aura l’héritage de notre famille : cet anneau !J’aurais du lui donner à son mariage mais…
Peu importe cette prophétie n'est pas notre intérêt en ce moment l’essentiel c’est de retrouver Illya en parlant de cela, les Gzeroum envoie un de leur fils pour…
S’ils croient que nous ferons une trêve ils rêvent mais bon je suis courtois et vais accueillir celui-ci !
Pendant ce temps, la reine des Gzeroum qui avaient une seule obsession se venger du roi Arkos par tout moyen avait décidé d’envoyer ses fils pour s’en prendre à Illya.
En effet quand elle apprit que le roi Arkos allait avoir un enfant, elle pria les ténèbres pour que cela n’arrive jamais et jeta même des sorts lorsque l’enfant vint au monde. Mais voilà, la petite Illya avait tout pour plaire et aucun homme ne résistait à son charme ainsi elle planifia de s’en débarrasser car elle ne supportait pas d’avoir une rivale mais aussi parce que son royaume alla aux oubliettes à cause d’Illya.
Elle se contemplait dans son miroir et jouer avec son collier qu’elle regarda avec admiration, son époux lui avait donné après leur mariage, elle aimait le plus les diamants noirs que ce dragon possédait. Puis on lui signala que se fils étaient là, elle alla dans la salle du trone où elle voyait sept beaux jeunes hommes mais son préféré était Kral, son second fils après Zrof qui avait la charge de déployer ses autres frères pour Illya.
Mais la plus grande mission fut pour Kral qui était de voir le roi Arkos ainsi elle leur souhaita bonne chance et caressa la joue de Kral qui énerva les autres. Ils partirent et arrivèrent au Lac de Méric puis sortirent de la forêt de Wollish et ils se trouvaient dans le royaume du roi Arkos.
Kral partit vers le château tandis que ses frères le regardèrent, Zrof regarda les autres
Très bien on va s’occuper d’Illya espérons que Kral n’échoue pas dans sa mission !
Ils eurent un sourire narquois et rigolèrent puis ils allèrent dans la direction opposée.
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