Guilde des Phénix Noirs
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 Livre II : Sombre destinée

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MessageSujet: Livre II : Sombre destinée   Livre II : Sombre destinée Icon_minitimeSam 27 Oct - 17:12

Livre II : Abstrus Destinae

Introduction :

On dit qu’on peut sonder une personne comme à travers un livre ouvert et c’est dans les épreuves qu’on trouve le force pour progresser dans notre existence éphémère : le chagrin, la tristesse, la joie ou même la trahison, la haine et l’orgueil. Un maelström de sentiments qu’on façonne dans la glaise délicate et abyssale qu’on désigne être humain.

Ce sont ces infortunes qui nous aident à améliorer et à nous concéder un objectif essentiel, une vraie raison de vivre, s’élever dans toute sa splendeur parmi ses pairs.
Oh ! Pour se donner bonne conscience, on essaye de suivre le droit chemin, les valeurs que nous délivrent nos ancêtres, mais pas tout le temps bien sûr, juste un instant, une action qui est sensée nous rendre fier de nous. Ainsi, quand nous serions face aux Bâtisseurs, on pourra glorieusement se pavaner, en disant : Moi j’ai fais ça… !! Ne suis-je pas une bonne personne !!...Et pour justifier ses égarements, rien de plus compliqué, une méprise humaine, la fougue de la jeunesse.. Personne n’est parfait, qui pourrais nous en vouloir ? Et puis pourquoi les êtres supérieurs nous octroient des maux ? si ils voulaient qu’on soit pure de toutes fautes quand viendra le grand jour ?

C’est peut-être pour ça, qu’il existe « les sanctuaires, les temples », un moyen hypocrite, une mascarade visant à dire à ces êtres au dessus de nous : Je reconnais ma faute, mais ce n’est pas dramatique, d’autres font pire que moi, regardes moi d’en haut, regardes ta pauvre brebis qui reconnaît sa bêtise ! Et comme un prisonnier attendant sa grâce, on attend la bénédiction de son représentant, un peu d’eau, des paroles mystiques, de l’encens, et nous revoilà de nouveau pure et expiés de toutes fautes, mais pour combien de temps ?
L’isoloir dans les sanctuaires, Voila une belle invention visant à tromper la morale de l’individu, Ici point de culpabilité qui ne puisse être expié, et cette petite voix qui trotte dans notre tête ? N’est-elle pas heureuse que nous fassions l’effort de faire pénitence ?peu importe.

Pourquoi racontais-je tout cela ? moi-même je ne sais guère. Je ne suis qu’une pauvre âme égarée dans l’obscurité. Mais contrairement aux autres, je ne recherche pas la lumière, les ténèbres me semblent plus douces et plus accueillante pour mon âme damnée.

Belle invention du concept du bien et du mal. Deux mots désuets de sens. Le bien ?le mal ? Où est donc la différence ? Un homme qui tue une personne sera traité de meurtrier, mais un soldat qui tue des centaines de personnes sera acclamé comme un héros Alors où est la justice ? Où sont là-dedans la morale et la clairvoyance de la lumière ? Ou est le bien dans tout cela ?, la reine à bien raison, aux yeux des dieux, nous ne sommes qu’un tas de fourmis grouillante qui souille la fourmilière qu’est la terre de Cybèle.…Et entre nous qui s’occupe de la vie des fourmis ? Les gosses les grillent, les hommes indifférents marchent dessus, et les femmes crient de dégoût et les noient…. Pourquoi sommes-nous si brutaux avec ceux qui vivent et nous servent en silence ?
Peut être que les ouragans, les raz de marée, les séismes et les éruptions ne sont que les manifestations des dieux amusés …un jouet pour voir nous, pauvres et dociles fourmis, tentaient d’être épargnées, par des prières et des sacrifices pour leurs ego démesuré
Nous ne sommes alors qu’un simple maillon sur une chaîne…voués à être prédateurs, et gibiers.

L’enfer est pavé de bonnes intentions. Voila ma nouvelle philosophie. Si je tue ou je vole, pourquoi diantre m’en voudras t-on ?...Après tout si je suis ma propre héroïne, j’agis pour de bonnes intentions…c'est-à-dire les miennes.
Contrairement à vous, je n’aurais pas les mains liées, le symbole me livrant doucement de la voie complexe et insondable de la conscience et de la vertu.
Mais laissa moi vous conter mes chroniques : l’histoire de ma genèse dans les abysses obscurs des ténèbres….



Chapitre I : Au commencement.

Les saisons s’écoulaient d’un rythme rapide, la neige scintillante laissait place aux bourgeons des plants, qui fleurissaient, existaient avant de trépasser, couvertes des feuilles rouges de dame Automne qui leur servent de tombeau éphémères et ainsi de suite.
Le temps passait, et faisait son œuvre sur les matières, et les hommes. Les idées germées dans l’esprit de la reine Anne, et chaque début de saison, elle accomplissait le même rituel.

Une cérémonie de thé avec ses plus proches conseillers, quelques lignes écrites sur son mémoire, quelques brimades distribués. Mais aujourd’hui une autre besogne s’était édifiée.

L’hiver avait couvert les plantes de l’immense jardin d’un manteau de blanc, le ciel sans rayon de soleil semblait clair et limpide.
Le jardin était le seul endroit qu’elle aimait se laisser aller, loin de toutes intrigues politiques, de toutes intrigues stratégiques pour étendre son royaume.
Elle était femme à aimer la gloire, et l’adoration de ses serfs que ce soit par fanatisme ou par peur distillait en elle le poison de l’orgueil et de l’ego démesuré. Rien ne semblait ébranlait la volonté de cette femme de fer.

Le jardin était à la hauteur de sa démesure, un immense jardin de la taille d’une ville. Pour concevoir cet endroit, elle avait fait expulser de nombreux paysans de leurs terres. En compassassions, elle leur avait fait une offre qu’ils n’avaient pu refuser : la vie.

A présent là où jadis s’étendait des terres et des fermes, s’exhibait à présent une immense allée entourée d’arbres d’orangers embaumants.
Le péché mignon de la reine, les oranges. Elle avait découvert ces précieux fruits lors d’une excursion militaire sur une terre lointaine, un royaume du nom d’Oktar il y’a de nombreuses années.

Et dans une habilité diplomatique, elle avait fait importer tous les plants des orangers dans son jardin au grand désarroi des habitants d’Oktar, qui voyait fuir leur principal revenu.
Mais la reine n’était pas genre à aimer que le commun des mortels puisse avoir ce qu’elle désire.
Quelques jours après son départ, curieusement, la pluie ne tomba plus jamais sur ces terres, et les arbres, les bêtes et les hommes manquèrent d’eaux et se mirent à dépérir. Le royaume tomba en ruine et disparu sous les dunes de sables qui enveloppa la ville d’un tombeau de limon.
Des rumeurs commencèrent à circuler sur ce royaume et la reine : certains disent qu’elle aurait lancer un sort, d’autres disent qu’elle est une fille des noirceurs qui contrôle les éléments,.
Mais ces ragots prirent rapidement fin, quand des morts inexpliqués commençaient à se dérouler un peu partout dans les villes.

La reine continua sa marche sur son allée, ignorant les jardiniers qui la saluaient d’une maladroite révérence, tremblant, car la sanction était funeste pour celui qui négligeait ou maltraitait ses inestimables fruits.
Au loin s’élevait un mausolée qu’elle avait supervisée personnellement, un mausolée blanc entouré de deux tours noirs comme l’obsidienne, et deux tours blanches comme l’ivoire sans portes. Les serfs du royaume avaient attribués à ce monument un nouveau caprice de la souveraine.

D’un geste de la main, ses suivantes s’arrêtèrent à l’entrée du mausolée et la reine se déchaussa et entra seule dans le mausolée.
Ses pas résonnèrent sur le marbre blanc, tout dans le bâtiment rayonnait de splendeur et de grandioses : des colonnes sculptés, des tapisseries ornementaux d’une grande finesse, et des multitudes bijoux et offrandes destinées aux dieux et aux esprits de la nature.
Rien ne laissait paraître que ces arts avaient été sculptés par de simples artisans, le bâtiment en lui-même émanait une aura divine et majestueuse. Une demeure qui ne pouvait que satisfaire la reine.

Au centre de la vaste salle se trouvait un bassin au centre de celui-ci, une statue élevée représentant une femme tenant un coquillage où s’écoule l’eau bleue et limpide.
Seul le clapotis de l’eau troublait le calme dans ce lieu saint.
Deux prêtresses se prosternement devant elle, puis l’accompagnèrent jusqu’au bassin.
La reine expira et commença à défaire d’un geste lent les lacets de son corset qui tenait sa longue robe de velours rouge sombre.
Ses doigts laissèrent glisser le long de son corps le vêtement et la femme, prête à faire ses ablutions, trempa d’abord ses jambes puis sa taille avant de se laisser happer dans le bassin.
Tout était calme et paisible, tranquillité et divin. Rien ne dérangea la reine. Elle se laissa tomber au fond, ses cheveux formèrent une auréole autour de son visage, avant de remonter dans un geste presque aguicheur, sa tête émergea de l’eau et repoussa en arrière sa cascade de chevelure indomptée.

Une fois ses ablutions consommées, elle se retira de l’eau, et là une jeune prêtresse portant une aube blanche, s’approcha de la reine et la revêtit d’une aube noire échancrée au niveau des jambes, tandis que l’autre lui passa une ceinture d’or autour de son corps svelte.
Une dernière vestale s’approcha et déposa sur le fin visage de la reine un masque de cérémonie ornée de pierres précieuses et de dessins ésotériques.
Les pythies s’éloignèrent dans une petite pièce arrière pour laisser la reine méditer en toute quiétude.

La reine Anne commença à psalmodier un chant religieux, brûlant de l’encens au dessus d’une jeune fille allongée sur l’autel, ses yeux étaient vagues, et les mots incompréhensibles qu’elle marmonnait était couvert par le chant de plus en plus fort et de plus en plus rapide de la reine, et comme un requiem morbide, la litanie s’acheva avec la plainte qu’elle laissa échapper dans un ultime souffle, pendant que le sang coulait de sa gorges que la souveraine avait entaillée d’une longue et profonde plaie.

Le rituel morbide apaisait l’appétit sanguinaire de la reine pour quelques temps, surtout qu’il lui amenait d’autres plaisirs, elle avait découvert que le précieux sang d’une vierge donnait beauté et jeunesse, son cœur fragile offre vigueur, et les os broyés appliqués sur la peau octroyait résistance aux maladies même les plus coriaces.
La souveraine ne doutait pas des vertus curatives de son baume de santé. Et aujourd'hui personne n’avait égalé la beauté de la reine…Du moins depuis le décès de Illya.
Ce bref souvenir teinta d’une lueur de colère le regard de la souveraine, au souvenir de sa rivale, d’abord sa mère, puis elle. Mais maintenant c’était fini, et elle n’allait pas s’en plaindre.


Une fois la cérémonie achevée, elle claqua des doigts et dans un froufrou de tuniques indignées, les prêtresses surgirent autour de la reine et la purifia en lui retirant la tunique et la revêtant de sa robe l’exhalant de décoctions et de quintessences florales, toutes était rapidement fait avec une extrême habilité tandis qu’une vestale déposa dans les mains de la reine un verre en cristal remplie du sang de la vierge sacrifiée.

La grande prêtresse redevint la reine par un artifice de déguisement et d’apparats nobles.
La reine de nouveau parée de ses plus beaux habits, se dirigea derrière l’immense statue mi femme, mi-serpent représentant la déesse Mithra la sombre. Un culte ancestral que la souveraine glorifiait depuis son plus jeune âge.

La statue cachait une petite porte à la dérobée en bois de cèdre et de fer forgé ou seul la poignée ne pouvait être ouverte que de l’extérieur.
La souveraine prit une torche accrochée à côté de la porte et ouvrit la pièce prudemment.

La salle contrastait avec le reste, contrairement à la splendeur du temple, la petite pièce était miteuse et plongée dans l’obscurité.
Un gémissement se faisait entendre dans les ténèbres. Prudente, la reine resta à l’entrée, tendant son bras dans l’entrée dans un mouvement circulaire qui éclairait dans une lumière tamisée la pièce.
Un lit, une petite table et un petit pot, étaient les seules décorations de l’endroit. Une odeur pestilentielle de crasse et d’urine se mêlait à l’atmosphère de renfermé.
Une femme crasseuse était allongée sur le lit en position de fœtus, marmonnant des mots et gémissants, les mains plaqués sur l’oreille.
Des mots était gravés sur les murs : …SANG…CRIME…DEMON…ESFZ…GHOU..


La reine rompit le silence d’une voix faussement mielleuse :
-« Il est l’heure Médée. Il est temps de la nourrir »

Les jérémiades se firent plus fortes, tandis que Médée se balançait sur le lit. La reine fronça les sourcils, ne pouvant supporter l’odeur plus longtemps, ses lèvres se resserrèrent et elle recula d’un pas.

-« Il suffit !! Je t’ordonnes de venir ici »Son regard brilla d’une cruauté malsaine « tu ne voudrais pas que tes enfants reviennent te faire du mal. »

La folle se mit à sangloter et à bafouiller des mots et des magnanimités, avant de se mettre à prier pour une divinité chimérique dans une attitude léthargique.
La scène plongea l’atmosphère dans une ambiance tendue, quand soudain un homme et une femme arrivèrent derrière la reine. La femme tenait dans ses bras un petit bébé emmailloté dans une couverture.
Les deux individus portaient des armures de plates d’un rouge écarlate gravé d’un blason représentant une hydre. C’était la garde personnelle de la reine.
La reine octroya le verre vers le guerrier, et comme un ordre silencieux l’homme s’approcha de Médée toujours gémissante pour lui tendre la coupe de sang


-« Allez bois, ainsi tes enfants ne pourrons plus te faire du mal ! »dit-elle balayant la pièce d’un geste royal

La femme s’immobilisa et se leva de son lit, les yeux vagues, et repoussa de sa main crasseuse une mèche de ses cheveux ébouriffés.
Les paroles de la reine avaient atteint le cœur de l’aliénée comme une réponse à ses prières.
Elle prit de ses mains la coupe et la porta à ses lèvres pour en boire le contenu sous le regard approbateur de la reine.
La souveraine posa son regard sur la guerrière et celle-ci à son tour s’approcha de Médée avec l’enfant qui babillait.


-« Nourrie cette enfant à présent de ton sein ! Allons presses-toi !»

Voyant que la nourrice s’exécutait, la reine esquissa un rictus. Puis dans un mouvement ample et gracieux, la robe ébauchant une auréole, elle sortit de la pièce pour inhaler l’odeur fruitée des oranges qui baignaient dans la salle du temple.
Le soleil s’était levé depuis quelques heures, et à présent la suave brise matinale transportait une odeur d’agrume mêlé à l’odeur de la brise maritime.

La reine songea avec allégresse que comme ses fruits qui mûrissaient pour devenir appétissants et goûteux.
Son projet à elle, qu’elle avait dénommée « Sharalakmish »était nourrie du lait d’une folle criminelle qui avait commise des infanticides, la nourrice parfaite pour être l’incarnation de la mère détestable et de la haine qu’on ne pourrait rêver pour un enfant. L’amour maternelle se trouvait souiller par le sang et la folie d’une mère.


En plus d’être une sorte de vengeance vis-à-vis de Feu Illya, son projet était également voué pour évoluer plus tard l’instrument de son courroux et de son châtiment qu’elle considérait divin.
Seul paramètre sombre que la souveraine ne pouvait contrôler : le temps. Mais elle serait être patience, pensant avec délice que dans quelques printemps, un exquis fruit sera prêt à être cueillie pour son plus âcre ravissement.
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MessageSujet: Re: Livre II : Sombre destinée   Livre II : Sombre destinée Icon_minitimeSam 27 Oct - 17:15

Chapitre II : Au fil des saisons.

Les années passées pour le plus grand plaisir de la reine, le bébé était devenue à présent une petite fille de 4 ans.
De longs cheveux blonds aux reflets blancs, un teint blafard était le résultat de ses premières années sur terre entre 4 murs. Elle avait l’allure d’une poupée de porcelaine aux traits figés.
Mais L’enfant émanait déjà d’elle une aura glaciale et distante. Jamais elle ne parlait, jamais elle ne souriait.
Le rire, la joie, l’amour, tout cela était inconnu pour l’enfant, comme l’avait souhaitée la reine. Et mis à part la vielle nourrice qui apportait le repas. La seule compagne de l’enfant était les ténèbres et la solitude dans sa petite chambre sans fenêtre en haut de la tour.
L’isolement avait forgé autour du cœur de l’enfant une forteresse imprenable et rien ne voulait l’atteindre.

La reine venait chaque pleine lune voir l’enfant muette. Mais cette nuit était particulière pour la souveraine.
Elle avait consultée son mage qui avait prédit que c’était le moment propice pour modeler l’esprit de l’enfant.

La lune était à son apogée, et les multitudes étoiles étaient de temps à autres masqués par les nuages.
Poussant la porte, elle entra dans la chambre de la petite fille
L’enfant était assis sur le fauteuil, le dos tourné vers la porte. Elle semblait songeuse, et observait les astres comme si les réponses à ses incertitudes s’y trouvaient.

La souveraine s’approcha d’un pas de félin, et posa sa main sur l’épaule de l’enfant qui ne bougea pas d’un poil.

-« Que fais-tu Sharalakmish ? »

La voix de l’enfant brisa le silence. Contrairement aux rumeurs, l’enfant était loin d’être muette, mais elle ne s’adressait qu’au mage et à la reine.

-« Je cherche… »

-« Quoi donc ? »

-« …… »

La reine resta silencieuse, pour elle, l’enfant était une énigme. Anne secoua la tête et s’Asseye sur le lit, les mains posées sur sa robe.

-« Viens t’asseoir près de moi, je crois qu’il est temps que tu connaisses ton histoire mon enfant. »

L’enfant écarquilla les yeux avant de reprendre un air indifférent, comme en attente d’une histoire de conte de fée, elle se dirigea vers le lit et s’asseya sur le lit, balançant ses jambes dans le vide, présentant son impatience.

Anne passa sa main derrière sa nuque et plongea son regard dans celui si insondable de l’enfant.

il y’a très longtemps, vivait dans ce royaume un homme si honorable qu’il était courtisé par de nombreuses jeunes femmes. Il avait beaucoup de charisme.. Cet homme était ton père.
Et puis…Maudit soit ce jour, …par une belle après-midi printanière, il vint en aide à une sorcière à la beauté envoûtante, par un sortilège sombre, elle emprisonna le cœur de l’homme.
Cette femme, portait le nom d’Illya.

Anne cracha le nom d’un son faible, ne voulant pas perdre le fil de son histoire. Elle reprit, le regard songeur.

C’était une femme qui aimait tout posséder, et par un odieux procédé tous les mâles alentour la chérissait.
Alors elle continua à voir ce prince si doux, qui ne pouvait résister a son charme, il était son nouveau jouet perverse…une succube qui donna naissance ….à toi. Quand ton père te vit, ce fut comme si le sortilège se brisa, il voulu te protéger loin de cette diablesse. C’est en donnant sa vie que tu es ici.

-« Quoi ? » la voix de shara, troublée brisa le silence.

Hé oui ma fille, tu es la fille d’une succube. Ta mère t’as haïe dès que tu es venue au monde, elle est une ogresse qui n’apprécie guère d’avoir des rejetons.. Ma pauvre enfant !!..Tu est née seule, mais à partoe de maintenant tu ne le seras plus, ne t'inquiètes pas, mon enfant, je vais m'occuper de tout

Anne plaça ses bras autour de la petite fille et la serra contre elle.Lui caressant la chevelure, le sourire aux lèvres .
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